Kirby Cote intronisée au Panthéon des sports canadiens
Cote a récolté 13 médailles, y compris sept d’or, à trois Jeux paralympiques
GATINEAU (Québec) — Pour Kirby Cote, la cérémonie d’intronisation au Panthéon des sports canadiens, mercredi, a été une occasion de se remémorer des souvenirs.
Non pas de ses 13 médailles paralympiques, dont sept d’or, remportées en trois participations aux Jeux, ni de cette performance couronnée de cinq médailles d’or aux championnats du monde de 2002, ni même de sa médaille aux Jeux du Commonwealth de 2002.
« Aujourd’hui, j’ai l’occasion de célébrer toutes les personnes qui m’ont appuyée », déclare Cote, après son intronisation au Musée canadien de l’histoire. Elle faisait partie d’un groupe de neuf nouveaux membres du Panthéon, qui comptait également les champions olympiques Patrick Chan et Daniel Nestor.
« D’abord et avant tout, mes parents. Ils ont fait un travail extraordinaire avec une enfant ayant un handicap, qui avait de très grands objectifs dans la vie. Je faisais fi des règles, j’étais une enfant fougueuse, têtue et déterminée. »
À ses débuts spectaculaires aux Jeux de 2000, Cote a remporté l’or au 100 m brasse S13 et au 200 m quatre nages individuel, ainsi que l’argent au 50 m et au 100 m libre.
Ses meilleurs Jeux ont été ceux de 2004 à Athènes où elle a récolté cinq médailles d’or (au 50 m, au 100 m et au 400 m libre, au 200 m QNI et au 100 m papillon) ainsi que l’argent au 100 m dos et au 100 m brasse. Elle a conclu sa brillante carrière à Beijing avec des médailles d’argent au 100 m papillon et au 200 m quatre nages individuel.
Après avoir pris sa retraite, Côté a dirigé sa propre entreprise de massothérapie pendant 18 ans. Elle s’apprête à assumer un nouveau rôle à titre de directrice générale d’Accessible Sport Connection Manitoba.
À 40 ans, Cote est la 16e membre, et la huitième femme, du Panthéon qui provient du monde du parasport.
« Ce qui me reste encore en tête, ce sont les Jeux de Sydney, après ma première course », se souvient-elle. « Après le processus de récupération, les médias, le contrôle antidopage, je me suis changée et j’ai pu enfin voir mes parents dans les estrades. »
« La compétition était terminée, les spectateurs étaient partis et ils étaient juste assis là. C’est comme si, collectivement, nous avions poussé un soupir de soulagement. »
« Nous l’avons fait et cela en a valu la peine. »