La piscine de la ville d’origine de la sextuple championne paralympique Aurélie Rivard est renommée en son honneur

ST-JEAN-SUR RICHELIEU, Québec — Aurélie Rivard, 13 fois médaillée des Jeux paralympiques en paranatation a vu la piscine où elle a développé ses habiletés de calibre mondial nommée en son honneur, lundi, à St-Jean-sur-Richelieu, au Québec, une ville située à une demi-heure en voiture du centre-ville de Montréal.

La piscine portait auparavant le nom de Complexe sportif Claude-Raymond en l’honneur du pionnier du baseball canadien qui a terminé sa carrière au début des années 1970 avec les Expos. Raymond, 87 ans, était présent à la cérémonie.

J’ai passé la plus grande partie de ma vie à la piscine du Complexe sportif Claude-Raymond, qui est pour moi un symbole d’épanouissement personnel, d’inclusion et d’excellence, a dit Rivard. Rien à mes débuts ne me permettait d’aspirer à inscrire mon nom dans la pérennité et, à ma façon, marquer l’histoire de ma ville. »

Au cours des quatre derniers Jeux (de 2012 à 2024), Rivard a connu une carrière exceptionnelle, couronnée par 13 médailles paralympiques, dont six d’or. Née avec un handicap à la main, Rivard détient actuellement le record du monde aux épreuves de 100 m, 200 m et 400 m nage libre dans la catégorie S10.

Ses meilleurs Jeux paralympiques ont été ceux de Rio 2016 où elle a gagné l’or au 50 m, au 100 m et au 400 m libre, tout en établissant deux records du monde. Elle a également agi à titre de porte-drapeau de la délégation canadienne à la cérémonie de clôture.

En plus de ses exploits paralympiques, elle a récolté 19 médailles aux championnats du monde, ce qui en fait l’athlète féminine la plus décorée du Canada dans l’histoire des championnats du monde de paranatation.

Rivard, une étudiante en droit de 28 ans à l’Université Laval, dit qu’elle n’aurait pu connaître tout ce succès sans le soutien de sa communauté.

« Je suis choyée d’avoir pu compter sur le soutien inconditionnel de ma ville natale tout au long de ma carrière, a dit Rivard. Que ce soient les institutions ou les individus croisés aux différentes étapes de mon parcours, chacun a contribué à me soulever afin que je puisse atteindre le sommet. »

La mairesse de la ville Andrée Bouchard dit que le fait d’avoir donné le nom de Rivard à la piscine reflète l’impact de ses réalisations sportives et de la motivation qu’elle insuffle à la communauté.

« Elle incarne la détermination, l’excellence et le dépassement de soi. Sa carrière est si remarquable qu’elle mérite que son nom fasse partie de notre patrimoine johannais, et ce, alors qu’il lui reste encore de belles années de compétition devant elle. »