Les Jeux du Canada aident à alimenter les rêves paralympiques
L’édition 2025 se poursuit jusqu’au 25 août à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador
Reed De’Aeth, membre de l’équipe nationale masculine de basketball en fauteuil roulant, a encore de très bons souvenirs de ses deux participations aux Jeux du Canada, lorsqu’il avait aidé l’Alberta à décrocher une médaille d’or et une d’argent.
« Mon meilleur souvenir est le match de la médaille d’or de 2019 devant une foule partisane à Red Deer », se remémore De’Aeth, un résident de Sherwood Park âgé de 22 ans. « Le gymnase était plein à craquer, il y avait des gens debout partout. C’était fou. On ne pouvait même pas entendre notre propre voix, et encore moins celle de nos coéquipiers. Lorsque nous avons battu l’Ontario pour l’or, c’était irréel. »
Le coup d’envoi des Jeux du Canada 2025 a eu lieu samedi, à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador et les Jeux se poursuivront jusqu’au 25 août. La quintuple paralympienne et résidente de Kippens, Katarina Roxon, a allumé le chaudron à la cérémonie d’ouverture. Cette année, le programme de la compétition comprend trois parasports : le paracyclisme, la paranatation et le para-athlétisme.
Le paracyclisme est un nouvel ajout au programme des Jeux.
Le fait d’avoir pris part à deux matchs consécutifs pour la médaille d’or a joué un rôle crucial dans le développent de De’Aeth. Il a été nommé athlète junior de l’année de Basketball en fauteuil roulant Canada en 2020. En 2022, il a été nommé dans l’équipe nationale U23 et au cours de cette même année, il s’est taillé une place dans l’équipe nationale senior.

Il a concouru aux Jeux paralympiques pour la première fois lors des Jeux de Paris 2024.
« Aux Jeux du Canada, j’ai beaucoup appris sur les situations de haute pression », affirme-t-il. « Il faut apprendre à contrôler ses nerfs, à garder son calme et à réussir les meilleurs tirs quand cela compte le plus. »
Le Conseil des Jeux du Canada est un pionnier en matière d’intégration. Les premières épreuves de parasport ont été ajoutées au programme il y a 30 ans, soit en 1995. Un an plus tard, la Fédération des Jeux du Commonwealth en a fait de même à l’occasion des Jeux qui ont eu lieu à Victoria, en Colombie-Britannique.
Pour de nombreux paralympiens, les Jeux du Canada constituent le premier événement sportif sérieux.
Voici quelques commentaires d’anciens para-athlètes des Jeux du Canada :
Nik Goncin, Équipe Saskatchewan, 2011, 2013, basketball en fauteuil roulant, triple paralympien : « J’aime les Jeux du Canada. Il y règne la même ambiance qu’aux Jeux paralympiques. On reste avec son équipe, on emménage dans son village, il y a une cafétéria et tous les autres athlètes qu’on peut aller soutenir. C’est une expérience vraiment fun.
« Sur le terrain, on apprend vraiment comment réagir dans les grands moments. Lorsqu’on joue pour une médaille, on éprouve la même sensation, que ce soit aux Jeux du Canada ou aux Jeux paralympiques. »
Puisan Lai, Équipe Ontario, 2019, basketball en fauteuil roulant, double paralympien :
« Mon expérience aux Jeux du Canada a été vraiment spéciale pour moi. J’étais jeune et entouré de mes coéquipiers. Nous nous sommes entraînés avec acharnement pour pouvoir jouer les uns pour les autres, et nous avions tous environ le même âge. C’était la période où je commençais à me sentir à mon aise dans ce genre d’ambiance et sous la lumière des projecteurs. Les Jeux jouent un rôle important dans le développement des athlètes. »
Collin Lalonde, Équipe Québec, 2019, 2023, deux médailles de bronze, basketball en fauteuil roulant : « Les Jeux du Canada m’ont vraiment aidé à peaufiner mon jeu. C’est l’un des plus grands tournois au Canada et il se déroule uniquement sur une semaine. Il faut une condition physique optimale. C’est le premier tournoi en présence d’une foule impressionnante, et cela contribue à augmenter un peu la pression »

Dre Julia Hanes, Équipe Ontario, 2017, para-athlétisme (épreuves de lancer), 2024 paralympienne : « Les Jeux ont été essentiels à mon développement. Vivre l’expérience des Jeux multisports et concourir aux côtés de nos homologues non handicapés, c’est quelque chose de spécial. Avec le village, les aires de repas et l’horaire serré, c’est vraiment une très bonne occasion pour les nouveaux venus et les jeunes athlètes d’avoir un aperçu de la compétition sportive de haute performance »
Katarina Roxon, Équipe Terre-Neuve-et-Labrador, 2005, paranatation, quintuple paralympienne : « J’avais 12 ans et tout était excitant. Mon équipe a été formidable. Ils m’ont traitée comme une petite sœur. Mais pour ce qui est de la natation, c’était une chaude lutte. C’était amusant, et j’ai vraiment eu du bon temps. C’est là où j’ai commencé ma carrière. (Source : CBC.ca)
S’abonner à Communauté CAN!
Abonnez-vous dès aujourd’hui pour recevoir les dernières nouvelles sur l’Équipe paralympique canadienne à l’approche des Jeux paralympiques de Milano Cortina 2026 et par la suite, directement dans votre boîte de réception.

« * » indique les champs nécessaires