Michaela Gosselin perpétue la tradition familiale d’excellence en ski alpin

Comité paralympique canadien

20 novembre, 2024

La paralympienne poursuit sur sa lancée après une fin de saison 2023-2024 en force

Michaela Gosselin, Beijing, 2022 – Alpine Skiing//Ski alpin Michaela Gosselin competes in the slalom at the Yanqing National Alpine Skiing Centre. Michaela Gosselin participe au slalom géant au Centre national de ski alpin de Yanqing. 12.04.2022

KINGSTON, Ontario — Michaela Gosselin étudie l’histoire et la géographie à l’Université Queen’s. Elle excelle probablement dans ces sujets grâce à ses voyages dans le monde entier en tant que membre de l’équipe canadienne de ski para-alpin.

Les débuts paralympiques de Gosselin en 2022 ont été impressionnants. Dans ce qui a été sa saison recrue, elle a concouru à quatre épreuves et enregistré deux classements au top cinq, y compris une quatrième place au slalom féminin, catégorie debout. Quelques semaines auparavant, elle avait remporté le bronze au slalom aux championnats du monde.

Malheureusement, après les Jeux, elle a subi une blessure grave au genou, alors qu’elle s’entraînait pour prendre part à une compétition de la Coupe du monde à St. Moritz, en Suisse.

À la suite de la blessure, elle a dû subir une chirurgie reconstructrice du genou, ce qui lui a fait manquer toute la saison 2022-2023 et une grande partie de la saison 2023-2024. C’est seulement le 19 mars 2024 que Gosselin, alors âgée de 23 ans, a effectué son retour à la compétition. Elle a skié comme une vétérane expérimentée et a terminé à la cinquième place au slalom géant, à la Coupe du monde de Sella Nevea, en Italie.

Pour les skieurs alpins, les blessures font partie du jeu.

« J’ai subi de nombreuses blessures au haut du corps qui m’ont tenue à l’écart du sport pendant de longues périodes, mais cette fois-ci, j’avoue que la réadaptation a été particulièrement longue », a déclaré Gosselin au CPC lors d’une entrevue, la semaine dernière. « Une grande partie de la réadaptation consiste à se préparer mentalement, et on ne chausse pas ses skis tant qu’on n’est pas prêt mentalement. J’étais donc très enthousiaste à l’idée de skier de nouveau. »

Comme tous les grands athlètes, Gosselin est déterminée à faire ce qu’il faut pour retourner sur les pistes. Elle peut compter sur un allié précieux, qui lui prête toujours une oreille attentive, son père Kevin Gosselin, ancien membre de l’équipe nationale de ski alpin.

Gosselin a également crédité ses coéquipiers et les membres du personnel de soutien, dont certains ont déjà vécu quelque chose de semblable, pour son rétablissement.

« Mon genou est presque remis à 100 % », affirme-t-elle. « J’essaie seulement de retrouver de la force musculaire, mais j’ai confiance en mon genou et j’ai vraiment hâte de me mettre davantage à l’épreuve cette saison, en compétition. »

Gosselin a grandi en skiant au Osler Bluff Ski Club à Collingwood, en Ontario. Elle a skié avec les athlètes sans handicap, puis elle a été entraîneure au club pendant deux saisons.

À l’âge de 18 ans, elle a reçu un diagnostic de cancer qui a entraîné une scapulectomie à l’épaule gauche.

Cet été, Gosselin a participé au camp d’entraînement de l’équipe nationale à Whistler et au Chili, et aujourd’hui, elle est avec l’équipe à Panorama, en Colombie-Britannique.

« J’essaie simplement de conserver ma force et mon endurance », dit-elle. « Je veux être aussi en forme que possible avant le début de la saison. L’entraînement sera différent lorsque je recommencerai à skier, mais pour le moment, cela se passe surtout au gymnase pour moi (avant Panorama). »

Gosselin était heureuse de revenir sur les pentes à la fin de la saison passée.

« Les courses ressemblaient davantage à un entraînement pour moi, mais c’était formidable de pouvoir calmer ma nervosité », explique-t-elle. « J’ai eu de bons résultats, mais je n’avais pas l’impression d’avoir retrouvé mon niveau d’avant la blessure. »

« Aujourd’hui, mon objectif est d’être dans la meilleure forme possible pour les Jeux de 2026. »