Célébrer 25 ans de parasport: Josh Dueck devient champion paralympique à Sotchi 2014
Le porte-drapeau de la cérémonie de fermeture se rappelle son expérience des Jeux de 2014
Le porte-drapeau de la cérémonie de fermeture se rappelle son expérience des Jeux de 2014
La préparation pour les Jeux paralympiques d’hiver de Sotchi 2014 a été remplie de problèmes et de blessures pour le skieur para-alpin Josh Dueck.
Il n’avait pas respecté ses attentes en compétition, il a fait face à des blessures et des problèmes d’équipement et il y avait beaucoup d’incertitudes dans le paysage des Jeux. Mais grâce à des réflexions internes dans la finale de la Coupe du monde, il a changé son état d’esprit pour de l’espoir et de la gratitude.
Et en mars 2014 – le 10e anniversaire de son accident qui l’a ultimement conduit à son aventure paralympique – il était prêt.
« La route vers Sotchi a été remplie d’épreuves et de tribulations », a dit Dueck, né à Kimberley, en C.-B., et vivant maintenant à Vernon, en C.-B. « Il n’y avait pas beaucoup d’attentes au début et le vent a tourné grâce aux bons conseils des entraîneurs et du soutien de mes amis et de ma famille, mon moteur fonctionnait à plein régime avant Sotchi ».
Sa première course aux Jeux a été la descente.
« La descente est ma course favorite personnelle; j’ai toujours trouvé que plus vous allez vite dans le temps et l’espace, plus lentes semblent progresser les choses dans mon esprit, donc c’est un peu de la méditation », dit-il. « Ensuite, j’ai raté mon objectif à Vancouver [aux Jeux d’hiver de 2010], j’ai terminé cinquième et donc, pour moi, je visais certainement un peu mieux. »
Le parcours était difficile et intimidant et les conditions ont rendu les choses extrêmement difficiles. Des skieurs n’ont pas franchi toute la piste. Dueck a visualisé la course et a simplement espéré se rendre en bas de la pente en sécurité.
Quand il a franchi la ligne d’arrivée, son temps était au sommet du tableau. Mais à la fin, le skieur japonais Akira Kano l’a repoussé à la médaille d’argent.
« Immédiatement j’ai vraiment compris que je voulais gagner », a dit Dueck au sujet de la sensation de glisser au deuxième rang. « Cela a allumé quelque chose en moi que je ne savais même pas qui existait et c’était bâtir cette énergie vraiment bonne et ce momentum pour le restant des Jeux quand j’ai eu l’occasion de participer au super-G et au super combiné. »
Au super-G, Dueck n’a pas terminé, se retrouvant dans les clôtures. Mais il a réussi à se remettre de cette épreuve, d’aller de l’avant et de penser à la course suivante. Et il a fallu peu de temps pour que son moment en or arrive.
« Le jour du super combiné a été une journée que je n’oublierai jamais. Tout a commencé quand je me suis réveillé le matin. Je répétais l’hymne national dans mon sommeil et ensuite dès que je me suis réveillé. »
En plus de sa confiance intérieure, Dueck dit qu’il a pu demeurer dans le moment présent, canalisant l’énergie de la foule et le soutien de sa famille et de ses amis à la maison. Il a regardé une photo de sa nouvelle fille, Nova, née six mois avant, et il était prêt pour son moment et à produire « la meilleure descente de la journée ».
« J’ai bien respecté le plan que les entraîneurs m’ont aidé à atteindre et ensemble nous sommes devenus champions, ce qui était fantastique. J’ai atteint un objectif qui avait été fixé il y a longtemps de faire de mon mieux quand cela comptait et de représenter mon pays avec fierté et j’ai pu le faire. »
Maintenant champion paralympique, avec une médaille d’or et une d’argent à son nom, son expérience de Sotchi 2014 a été soulignée en étant nommé porte-drapeau du Canada pour la cérémonie de fermeture.
« Être nommé porte-drapeau signifiait tout. Vous recevez une occasion de tenir le drapeau pour votre pays et, dans votre coeur, vous savez que vous ne seriez pas là si vous ne viviez pas dans un si grand pays. Je serai toujours reconnaissant pour le privilège d’être Canadien et d’avoir grandi où et comment je l’ai fait qui était une petite ville de montagne en Colombie- Britannique. »
Quand il repense aux Jeux, il pense au leadership de toute l’équipe pour fournir aux athlètes le meilleur environnement dans lequel avoir du succès.
« Le sens de calme et de stabilité qu’on nous a offert, du chef de mission jusqu’aux entraîneurs et tout le monde entre les deux, ont créé un sens d’objectif, un sens d’occasion et plutôt que de regarder les problèmes autour de nous, nous pouvions maintenir cette concentration sur ce que nous étions là pour faire, ce qui, pour moi, était de célébrer l’humanité par le sport. »
Ce leadership est quelque chose qu’il espère apporter aux Jeux de Beijing 2022, où sept ans après être devenu champion paralympique, l’homme de 40 ans jouera maintenant le rôle de chef de mission. Son conseil aux athlètes à moins de 100 jours des Jeux inclut « garder le cap et se rappeler pourquoi ils font ce qu’ils font et apprécier qu’il y a une plus grande valeur au sport que seulement la valeur nominale. »
« Nous, en tant qu’athlètes, avons cette excellente occasion d’élever les personnes autour de nous, nous avons une occasion de motiver tous les Canadiens et les gens dans le monde pendant une période difficile. Maintenant plus que jamais je pense que le sport peut jouer un rôle pour unir les gens. »
Cette année, le Comité paralympique canadien et Pfizer Canada célèbrent 25 ans de soutien et de promouvoir ensemble le mouvement paralympique. Tout au long de 2021, nous nous rappellerons des moments spéciaux sportifs et des plateaux de chaque année du partenariat.
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