Entraîneur en vedette: Ban est une pionnière chez les femmes entraîneurs
En tant qu’entraîneur nationale, son influence comme dirigeante de sport féminin dépasse les frontières
En tant qu’entraîneur nationale, son influence comme dirigeante de sport féminin dépasse les frontières
OTTAWA – Quand l’équipe nationale féminine canadienne de volleyball assis a participé récemment à un tournoi au Japon, Nicole Ban était l’une des deux seuls entraîneurs-chefs féminins dans le tournoi. En fait le Canada était le seul pays a avoir un personnel entièrement féminin.
Pour Ban, âgée de 32 ans, cela montre à quel point le Canada est avancé en termes de développer des entraîneurs féminins comparativement aux autres pays.
« La passion que j’avais comme athlète m’a suivie comme entraîneur » a dit Ban, quelques jours après être revenue de Chiba, au Japon où le Canada s’est classé troisième. « Je savais que ce que je ressentais comme athlète était quelque chose dont je voulais continuer à faire partie. Le sport est plus gros que le jeu et faire partie d’une équipe est ce qui m’a attirée à revenir. »
Ban a joué pour l’équipe de volleyball féminin de l’Université MacEwan d’Edmonton de 2005-2007 puis pour l’Université de Brandon où elle a obtenu un diplôme en éducation physique suivi d’une maîtrise d’entraîneur à l’Université de l’Alberta.
« Obtenir ma maîtrise s’est révélé très précieux pour moi », a dit Ban, qui a travaillé avec la légendaire entraîneur-chef de volleyball féminin des Pandas de l’U de l’A Laurie Eisler pendant ses études pour la maîtrise. « Simplement l’éducation en arrière a été fantastique. La majorité des choses que je sais maintenant proviennent d’un antécédent de recherches, mais je peux aussi y relier ce que j’ai appris comme athlète, donc il y a un bon équilibre. »
En tant qu’entraîneur nationale, Ban sait que son influence comme dirigeante de sport féminin dépasse les frontières.
« Quand nous allons à une compétition comme au Japon et que je suis la seule femme entraîneur, cela se remarque », dit-elle. « Cela a vraiment fait de moi un modèle pour les athlètes et les jeunes femmes pour leur montrer qu’elles peuvent tout faire, athlète régulière ou non, et avoir du succès pendant toute leur vie. »
Elle a joué professionnelle en Norvège, toutefois les blessures l’ont forcée à prendre sa retraite. Elle a rapidement découvert une nouvelle passion pour partager ses connaissances et ses expériences comme entraîneur. Elle a acquis une exposition comme entraîneur en étant adjointe dans des équipes provinciales et collégiales avant que le programme national assis cogne à sa porte.
« Je ne dirais pas que je connaissais beaucoup de choses à propos du volleyball assis avant de me joindre au personnel de l’équipe nationale comme adjointe en 2014 », a dit Ban. « J’en avais vu quelques fois et y avait joué quelques fois quand j’étais en Norvège. »
C’est Ian Halliday, directeur du volleyball assis de Volleyball Canada à l’époque, qui a approché Ban avec l’idée qu’elle s’implique comme entraîneur.
« C’était une occasion d’abord, mais une fois impliquée, j’ai vu à quel point le sport était fantastique. Cela m’a conduit à quelque chose que je veux faire. »
Ban a connu des débuts couronnés de succès à la tête de l’équipe nationale féminine de volleyball assis en 2015 quand le Canada a gagné la médaille de bronze aux Jeux parapanaméricains de Toronto 2015 pour se qualifier pour les Jeux paralympiques 2016.
« C’était mon premier poste majeur d’entraîneur-chef », dit-elle. « J’ai eu beaucoup de soutien et Ian et moi avons travaillé ensembles pour ces Jeux. C’était excitant de faire partie de l’équipe, du programme et du mouvement paralympique. »
Sous Ban, la marque de commerce de l’équipe canadienne est de se soutenir et de s’aider les unes les autres. La formation est un intéressant mélange d’anciennes joueuses debout qui reviennent dans le sport après des blessures et d’autres qui sont nouvelles dans le sport.
« Il y a une variété d’expériences dans notre équipe », dit-elle. « Nous avons un environnement ouvert d’apprentissage et tout le monde soutient tout le monde. Nos athlètes qui en savent plus partagent plus. Nos athlètes veulent apprendre. Nous avons vraiment adopté cette approche et elle fait partie de notre identité. »
Le volleyball assis exige beaucoup de maîtrise technique des joueuses.
« Chaque partie du jeu est difficile » dit Ban. « Le volleyball est un jeu d’erreurs et souvent vous exposez les autres équipes Nous nous concentrons beaucoup sur le mouvement et le rythme du jeu. Certaines de nos athlètes sont plus nouvelles en volleyball, donc nous enseignons vraiment les séries élevées et comment réagir au développement du jeu rapide. »
Les anciennes joueuses debout ont un avantage, dit Ban.
« Les joueuses debout connaissent déjà les séries et les jeux », dit-elle. « Le plus difficile pour elles est que c’est toujours un sport vraiment rapide et qu’elles doivent conserver leur état d’esprit. Elles ne portent pas leur prosthèse et se déplacent avec leurs mains. La position est inconfortable. C’est pourquoi le yoga et les étirements sont une partie importante de notre préparation. »
L’équipe féminine canadienne de volleyball assis a écrit une page d’histoire à Rio en tant que première équipe canadienne (masculine ou féminine) à participer dans le sport aux Jeux paralympiques. Les Canadiennes ont terminé septièmes.
Avec un solide noyau de retour pour 2020, Ban espère que l’équipe peut s’améliorer encore plus à Tokyo et continuer de montrer au monde que le sport est pour tous.
Un entraîneur de qualité est une portion intégrale du sport et de bâtir des performances sur le podium. Chaque mois, avec notre Entraîneur en vedette présenté par Petro-Canada, nous soulignons les meilleurs entraîneurs du Canada qui ont produit un impact dans le sport paralympique.