Entraîneur en vedette: Carolyn Murray, de paratriathlon, navigue dans de nouvelles eaux
« J’ai eu d’excellents entraîneurs modèles et guides »
« J’ai eu d’excellents entraîneurs modèles et guides »
Ce n’est pas un secret que les entraîneurs des équipes nationales aiment être organisés. L’entraîneur de paratriathlon Carolyn Murray, ChPC, ne fait pas exception, nais elle a dû relever plusieurs défis pour garder ses athlètes, dont le multiple champion du monde Stefan Daniel, sur la bonne voie pour les Jeux paralympiques en 2021.
« L’incertitude est tellement difficile », a dit Murray, qui a été elle-même triathlète, participant dans le sport aux Jeux olympiques de 2008 à Beijing. Elle a été nommée entraîneur-chef de la toute première équipe canadienne de paratriathlon en 2014. « J’aime vraiment planifier et c’est difficile parce que je ne peux pas le faire trop d’avance.
« Les athlètes comprennent cela et ils ont confiance dans le programme et ce que nous faisons. »
La première étape dans la nouvelle réalité de la COVID-19 a été de surmonter l’énorme déception du report des Jeux de 2020.
« Nous étions tellement prêts, je ne pense pas que je n’aie jamais été aussi préparée », dit-elle à propos des Jeux. D’abord, elle admet qu’il y a eu une courte sensation de ‘que faisons-nous maintenant’ mais elle est fière de comment ses athlètes ont réagi.
« Ils font le maximum avec la situation et, dès le début, ils se sont dit: que puis-je faire pour maximiser l’année prochaine et être encore meilleur. »
Murray, qui vit à Victoria et dirige un groupe de sept paratriathlète, est en contact régulier avec ses athlètes ils se rencontrent aussi virtuellement comme équipe et partagent des mises à jour.
« Les athlètes apprennent beaucoup sur eux », dit-elle. « Comment ils gèrent cela est unique pour chaque personne et ils ont chacun un défi différent dans leur vie, une situation différente. Partager cela a été super utile. »
C’est une autre brique de construction pour Murray qui dit qu’elle n’a jamais arrêté d’apprendre comme entraîneur.
Après avoir pris sa retraite comme athlète, Murray cherchait une profession qui impliquerait aider les autres. Elle a été approchée pour entraîner et, avant qu’elle le sache, cela est passé d’un loisir de 10 heures par semaine à une occupation à plein temps.
« J’ai eu d’excellents entraîneurs modèles et guides », dit-elle, prenant un peu de connaissances de chacun.
Ses antécédents comme athlète sont aussi utiles puisqu’elle peut comprendre ses athlètes et ce qu’ils traversent tous les jours.
Murray a dit qu’elle a été au bon endroit au bon moment pour se retrouver dans la sphère du paratriathlon. Elle entraînait au niveau développement quand il a été annoncé que le paratriathlon serait aux Jeux paralympiques en 2016.
« Au début, j’avais un peu peur parce que c’était un inconnu », a-t-elle dit, puisque qu’elle n’avait pas vraiment d’expérience en parasport à l’époque. Mais elle est embarquée et a développé son approche et n’a jamais regardé en arrière.
« J’ai commencé avec une mentalité de haute performance et en ne mettant aucune limite sur ce que les athlètes pouvaient faire. Je pense qu’ils ont vraiment apprécié cela … Dès le début j’ai ressenti que c‘était un excellent environnement dans lequel être. Les athlètes sont si résilients et motivants. »
Elle dit que la sensation positive s’étend aussi à la famille internationale du paratriathlon.
« Une des plus grosses différences que j’ai remarquées est que les entraîneurs sont beaucoup plus collaborateurs », dit-elle, en soulignant que pouvoir partager des renseignements aidera le sport. « C’était vraiment rafraîchissant. »
Pour Murray, il ne devrait pas y avoir d’hésitation à propos d’acquérir de l’expérience comme entraîneur au niveau para.
« Sautez à bord. C ‘est un environnement tellement fantastique, il y a tellement à apprendre. Et, honnêtement, je reçois toujours plus que je donne. »