Les Canadiens Newkirk et Massabie établissent des records du monde en paranatation à Indianapolis

Comité paralympique canadien

25 avril, 2024

La paralympienne Shelby Newkirk, de Saskatoon, et le nouveau membre de l’équipe nationale Sebastian Massabie, de Surrey, en Colombie-Britannique, ont tous deux établi un record du monde dans le cadre d’une solide performance canadienne lors de la quatrième étape de la Série mondiale de paranatation Citi 2024, à Indianapolis.

Shelby Newkirk competes in the women's 100m backstroke // Shelby Newkirk participe au 100 m dos féminin.

Par Swimming Canada

En plus de ces marques mondiales, le contingent canadien de 16 athlètes a abaissé deux autres standards nationaux dans la capitale de l’Indiana, tout en récoltant cinq médailles seniors (une d’or, deux d’argent, deux de bronze) et huit podiums dans la catégorie jeunesse (4-1-3).

Double championne du monde en titre du 100 m dos féminin S6, Shelby Newkirk a réalisé un temps de 37,40 secondes samedi matin lors des préliminaires du 50 dos pour pulvériser le précédent record du monde S6 de 38,17 établi en 2016 par la Chinoise Song Lingling.

Bien qu’elle ait dominé les préliminaires, Newkirk ne s’est pas qualifiée pour la finale multiclasses du 50 dos, car cette épreuve ne fait pas partie du programme paralympique de Paris 2024 dans sa catégorie sportive. Elle a toutefois remporté l’or au 100 dos plus tard samedi, ainsi que le bronze au 50 libre vendredi.

« Je suis emballée par ma course de ce matin. C’était définitivement un objectif pour cette compétition de tenter de battre ce record », a déclaré l’athlète de 27 ans du Saskatoon Lasers Swim Club, qui détient toujours la marque mondiale de 38,00 au 50 dos dans sa catégorie précédente, S7.

« Je sais que je l’ai déjà fait auparavant et le fait d’être en mesure d’obtenir un record personnel lors d’un événement comme celui-ci était génial, surtout que je suis entourée des membres actuels de l’équipe et de la prochaine génération. Je pense que c’est une expérience très enrichissante de partager ce moment ensemble et de célébrer les réussites de chacun. »

Sebastian Massabie, un athlète S4 du Pacific Sea Wolves Swim Club, a écrit une page du livre des records de World Para Swimming vendredi, également lors des préliminaires, grâce à un temps de 39,51 au 50 papillon masculin.

Le Slovène Darko Duric détenait la précédente marque mondiale de 40,48 depuis les Jeux de Londres 2012.

Massabie a ensuite remporté la médaille d’argent de la finale multiclasses disputée vendredi soir en 39,85. Il a également décroché le bronze lors de la soirée d’ouverture, jeudi, au 100 libre.

« Je suis heureux d’avoir battu un record du monde et je crois que c’est une étape nécessaire dans mon parcours paralympique », a déclaré le jeune homme de 19 ans, qui participait à sa première compétition internationale depuis qu’il a obtenu sa classification internationale en décembre dernier lors de l’Invitation Ken Demchuk à Surrey. « C’est une sensation magnifique d’avoir battu ce record du monde. »

La nageuse S5 de Saskatoon Hannah Ouellette, qui a terminé deuxième au 50 dos, a également mérité une médaille multiclasse senior à Indy.

Newkirk et Massabie, accompagnés de Riley Martin, de Peachland, en Colombie-Britannique, et Myriam Soliman, de Saint-Hubert, au Québec, faisaient aussi partie du relais 4×50 libre 20 points qui a établi un record canadien de 3.00.44, jeudi.

Pendant ce temps, dans la catégorie jeunesse, Mary Jibb, de Bracebridge, en Ontario, a été sensationnelle avec trois triomphes multiclasses, au 50 libre, au 200 quatre nages individuel et au 100 dos, ainsi qu’une médaille de bronze au 100 brasse.

Vendredi matin, lors des préliminaires du 50 papillon, l’athlète de 17 ans du Muskoka Aquatic Club a également établi un record national S9 avec un temps de 32,71, améliorant la marque précédente de 32,98 détenue depuis 2008 par la légende canadienne Stephanie Dixon.

Tout comme Newkirk au 50 dos, Jibb ne s’est pas qualifiée pour la finale dans cette épreuve qui était réservée aux athlètes S1 à S7.

« Je suis reconnaissante d’avoir eu l’occasion de participer à ma première compétition internationale et je suis très satisfaite de mes résultats », a déclaré Jibb, l’une des trois athlètes canadiens qui ont participé à un processus de classification avant les trois jours de compétition.

L’autre médaille d’or du Canada chez les jeunes a été remportée par Ali Deihl, une nageuse S9 de 15 ans de Prince Albert, en Saskatchewan, au 100 brasse.

Janet Dunn, entraineuse du parcours de la performance en paranatation et responsable de la classification nationale de Natation Canada, était satisfaite de la performance globale de la délégation.

« Ce fut un des meilleurs événements de la Série mondiale de paranatation auxquels nous avons participé, certainement depuis la fin de la COVID », a dit Dunn, chef d’équipe du contingent et responsable principale de la classification à Indy. « Avec 200 nageurs de 17 nations présents, nous avons réussi à établir deux records du monde, des records canadiens, de nombreux records personnels, et nous avons atteint plusieurs normes minimales de qualification lors de cet événement. »

Sept des neuf épreuves de la saison de la Série mondiale de paranatation Citi 2024 se déroulent entre février et juin, avant les Jeux paralympiques de Paris 2024 (28 août au 8 septembre). La campagne se terminera en novembre et décembre avec les deux dernières compétitions du calendrier.

La Série reprendra le mois prochain à Singapour.