Les équipes canadiennes de basketball en fauteuil roulant sont en progression à Tokyo
Les équipes veulent retourner sur le podium
Les équipes veulent retourner sur le podium
Quelque chose de très inhabituel s’est produit aux Jeux paralympiques de 2016 à Rio. Les deux équipes masculine et féminine canadiennes de basketball en fauteuil roulant ne sont pas montées sur le podium. C’était la première fois depuis les Jeux de 1984 qui ont été coorganisés par New York et Stoke-Mandeville, en Angleterre.
À Tokyo, l’équipe féminine vise une première médaille depuis celle de bronze en 2004 qui a conclu une série de quatre podiums consécutifs aux Jeux paralympiques pour le Canada, incluant trois d’or. Les femmes ont terminé sixièmes à Londres et cinquièmes à Rio.
En 2019, aux Jeux parapanaméricains de Lima, le Canada a gagné la médaille d’or en basketball en fauteuil roulant féminin pour se qualifier pour les Jeux de Tokyo. Les Canadiennes ont vaincu les championnes paralympiques en titre des É.-U. dans la finale.
« Une médaille d’or est le but ultime », a dit la recrue aux Jeux Tara Llanes au Squamish Chief sur les objectifs de la formation à Tokyo. « Vous ne vous levez pas et ne travaillez pas fort chaque jour pour ne pas avoir ce résultat. Quand nous travaillons ensemble, nous sommes une force.
J’ai pleinement confiance et je sais que nous pouvons gagner la médaille d’or. C’est simplement une question de jouer notre jeu, de faire ce que nous savons faire. »
Le Canada aura un premier match difficile en affrontant les médaillées d’argent des championnats du monde 2018 de l’Angleterre le 25 août.
L’équipe affrontera ensuite ses autres adversaires du tournoi à la ronde, le Japon le 27 août, l’Allemagne le 28 août et l’Australie le 29 août. La ronde d’élimination et des médailles aura lieu du 31 août au 4 septembre.
L’autre groupe est composé des championnes du monde des Pays-Bas, ainsi que des É.-U., l’Algérie, la Chine et l’Espagne.
« Je pense que notre style de jeu est très solide et pourrait nous mener sur le podium », a dit Tamara Steeves, membre de la formation canadienne championne du monde en 2014, au Mississauga.com. « Ce sera une expérience totalement différente comparativement à ce que j’ai vécu dans le passé avec les spectateurs. À Rio [2016], vous ne pouviez entendre personne sur le court. »
Après la domination du Canada à la fin des années 1990 et au début des années 2000, les É.-U. ont été les plus dominants chez les femmes avec un total de quatre titres paralympiques, avec la médaille d’or de Rio étant leur troisième des quatre derniers tournois.
Les Canadiens affrontent une montagne plus haute que celle des femmes. L’équipe a terminé à une décevante 11e place à Rio et une 12e aux championnats du monde 2018. Mais une médaille d’argent aux Jeux parapanaméricains en 2019 et le retour du joueur étoile Patrick Anderson qui n’a pas joué à Rio) a produit de nouveau des sensations positives.
« C’est une sensation différente d’aller au centre du peloton, comme négligé », a dit Anderson, qui participera à ses cinquièmes Jeux paralympiques, à Citytv. « Je n’ai jamais été dans cette position avant, avant les Jeux. »
Les Canadiens affronteront les cinquièmes favoris et médaillés d’argent en titre de l’Espagne le 26 août, suivis de la Turquie le 27 août, du Japon le 28 août, de la Corée du Sud le 29 août et de la Colombie le 30 août. Les matches pour les médailles masculines auront lieu le 5 septembre, le dernier jour des Jeux.
L’autre groupe est composé des champions en titre des É.-U., ainsi que de l’Allemagne, l’Australie, l’Iran, l’Angleterre et l’Algérie. L’Angleterre et les É.-U. ont terminé première et deuxièmes aux championnats du monde de 2018.
« Je pense que nous avons le potentiel pour monter sur le podium », a dit le triple paralympien Tyler Miller au therecord.com. « Maintenant cela dépend de nous. Nous avons mis le temps, nous avions le soutien et nous avons été chanceux d’être centralisés depuis mai. »
Avant Rio, le Canada a dominé les tournois paralympiques masculins, ayant atteint la finale dans quatre Jeux paralympiques de suite, avec comme fer de lance Anderson, qui est souvent considéré le plus grand joueur de l’histoire du sport – avec des médailles d’or paralympiques en 2000, 2004 et 2012.