Routliffe rehausse une soirée marquée par trois médailles pour le Canada, avec une médaille d’or aux mondiaux de paranatation

Comité paralympique canadien

02 août, 2023

Le Canada compte maintenant neuf médailles après trois jours de courses

tripp%20routliffe.jpg

MANCHESTER, Angleterre — Tess Routliffe a remporté sa deuxième médaille d’or, tandis que Nicholas Bennett et Abi Tripp ont chacun ajouté une médaille d’argent à la récolte du Canada, mercredi, aux Championnats du monde de paranatation — Manchester 2023.

En trois jours de compétition sur sept, le Canada a récolté cinq médailles d’or, deux d’argent et deux de bronze. C’est déjà la moitié du total des mondiaux de l’année dernière qui avaient eu lieu au Portugal.

De plus, le Canada a obtenu sept places de quota à ce jour pour les Jeux paralympiques à Paris, qui auront lieu dans un an. Un top deux aux mondiaux équivaut à une place de quota.

Ce fut une bataille toute canadienne au 100 m brasse féminin SB7. Elle a été gagnée par Routliffe qui a inscrit un temps de 1 min 31,91 s et défendu ainsi son titre. C’est exactement le temps qu’avait enregistré la nageuse de Caledon, en Ontario aux mondiaux de l’année dernière et qui est également le record canadien.

Tripp, une double Paralympienne originaire de Kingston, en Ontario, a mené la course jusqu’au virage, mais elle a décroché l’argent en 1 min 34,39 s, sa première médaille des mondiaux. La médaille de bronze a été remportée par l’Espagnole Nahia Zudaire Borrezo, qui est arrivée troisième en 1 min 38,14 s.

« Il y a encore de la place à l’amélioration, mais je suis vraiment satisfaite de ce que j’ai réalisé jusqu’ici », indique Routliffe, également championne du 200 m QNI, lundi. « J’étais heureuse d’avoir Abi dans le couloir près de moi parce que nous aimons nous mesurer l’une à l’autre et nous nous poussons mutuellement. »

Routliffe, 24 ans, était derrière Tripp pendant la première partie de la course, mais elle a livré toute une bataille à la fin pour devancer sa coéquipière. Depuis qu’elle a manqué les Jeux paralympiques de Tokyo en raison d’une blessure au dos, rien ne peut arrêter Routliffe.

« J’étais prête pour Tokyo, puis j’ai subi la blessure deux mois avant les Jeux », se remémore-t-elle. « Je n’avais jamais été autant prête, car je voulais montrer ce dont j’étais capable. Ce feu a continué à brûler en moi pendant deux ans. »

Tripp, 22 ans, admet qu’elle a connu son lot de difficultés par le passé au 100 m brasse. Elle n’avait pas disputé cette épreuve l’année dernière et avait été disqualifiée aux Jeux de Tokyo.

« Ce soir, l’objectif était de rester dans le moment présent et de faire confiance à ma préparation », poursuit-elle. « Ma coéquipière était à côté de moi, ce qui m’a donné l’élan dont j’avais besoin pour être en confiance, et c’est ce qui a fait toute la différence. »

Le 100 m brasse masculin SB14 a également été une course palpitante, avec Naohide Yamaguchi, du Japon qui a enlevé le titre et enregistré un record de championnat de 1 min 03,71 s. Bennett, de Parksville en Colombie-Britannique, a réalisé un record canadien et un record des Amériques avec un temps de 1 min 04,41 s, pour prendre la deuxième place. La médaille de bronze a été remportée par l’Australien Jake Michel qui a arrêté le chrono à 1 min 04,62 s.

Bennett, 19 ans, a semblé réduire l’écart avec Yamaguchi sur la dernière longueur avant que le Japonais ne trouve les forces nécessaires pour accélérer en vue de toucher le mur en premier.

« J’ai creusé petit à petit l’écart avec lui, à chaque mouvement de nage, alors on verra ce qui arrivera à Paris l’année prochaine », raconte Bennett, victorieux du 200 m libre lundi. « C’était une course incroyable pour moi. Je me suis senti bien pendant les 50 premiers mètres, pendant les 25 derniers, je me suis battu bec et ongles juste pour le classement. »

Aurélie Rivard, de St-Jean-sur-Richelieu au Québec, gagnante jusqu’ici d’une médaille d’or, a terminé en tête des préliminaires du 400 m libre féminin S10, mais elle a dû déclarer forfait pour la finale.

« Aurélie Rivard a dû se retirer de la finale du 400 m libre S10 pour des raisons personnelles réclamant son attention immédiate », indique l’entraîneur-chef du Canada, Mike Thompson. « Elle est très bien entourée par l’équipe, et elle va se reprendre afin d’être prête pour le reste des championnats. »

Dans les préliminaires, la nageuse de 17 ans d’Oakville en Ontario, Katie Cosgriffe, seule nouvelle venue dans l’équipe canadienne de 20 membres, a pris le 13e rang du 400 m libre féminin S10. 

Les téléspectateurs peuvent suivre l’action en direct, car toutes les séances préliminaires et les finales seront diffusées par le service de diffusion en continu gratuit CBC Gem, sur cbcsports.ca et sur l’application CBC Sports pour les appareils iOS et Android.

Radio-Canada Sports diffuse également les finales tous les jours, de 12 h 30 à 16 h 30 HE sur son application et sur radio-canada.ca/sports.