Ryan Rousell vise laisser sa marque à Tokyo

Comité paralympique canadien

14 juillet, 2021

L’escrimeur en fauteuil roulant ira à ses premiers Jeux paralympiques

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SASKATOON – C’était une progression naturelle pour l’escrimeur en fauteuil roulant Ryan Rousell de participer à ses premiers Jeux paralympiques qui débuteront dans moins de deux mois.

Après tout, l’étudiant de 24 ans de l’Université de la Saskatchewan en science informatique est passé des championnats du monde M23 (remportant une médaille de bronze au sabre) en 2018 à concourir aux championnats du monde 2019 avant que la pandémie ne balaie fondamentalement les saisons compétitives 2020 et 2021.

En plus de maintenir ses hauts critères d’entraînement au cours des 15 derniers mois, Rousell a examiné comment il pourrait raffiner sa préparation pour les Jeux, ce qui pourrait peut-être lui donner un avantage sur ses adversaires si un match se jouait sur un point décisif.

« J’ai de grands objectifs à Tokyo », dit-il. « J’aimerais définitivement me placer en position d’une médaille. J’ai vraiment pris le temps au cours des derniers mois de travailler sur mon jeu mental, ma nutrition et les exercices physiques aussi. Je suis confiant que ces ajustements feront une différence. »

Tandis que Tokyo sera ses premiers Jeux paralympiques, Rousell a eu une occasion de voyager dans plusieurs pays pour les championnats du monde et les Coupes du monde en Europe et en Asie. Ajoutant à l’aura des Jeux pour lui, c’est que le Japon est son pays favori parmi ceux qu’il a visités jusqu’à maintenant.

« Le Japon était mémorable pour moi », dit-il à propos de sa visite en décembre 2018. « C’est celui qui ressort le plus et c’est aussi celui dans lequel j’ai eu le plus de plaisir. Y retourner pour les Jeux rend cela encore plus excitant. »

Rousell est né prématurément et a été plus tard diagnostiqué avoir de la paralysie cérébrale qui affectait le côté droit de son corps. Cela affecte aussi sa fonction motrice et le temps de réaction de tout son corps. 

« Quand j’étais enfant, je pratiquais tous les genres de sports », dit-il. « Hockey, basketball, softball, baseball, la crosse, badminton et bien sûr l’escrime. »

Il a d’abord concouru avec des athlètes sans fauteuil roulant dans les sports, incluant l’escrime. En fait, il a passé plus de 10 ans à s’entraîner pour le sport de combat au Asquith Garde Fencing Club en Saskatchewan.

Rousell a été initié à l’escrime à sept ans. On lui a d’abord parlé des possibilités de l’escrime en fauteuil roulant en 2014, à 17 ans, et au début il était rétissant. Ce n’est environ qu’en 2016 qu’il a changé pour la version para du sport. 

« Les entraîneurs essayaient de me convaincre depuis longtemps », dit-il.

Cette même année, la membre de l’équipe nationale d’escrime en fauteuil roulant et coéquipière pour Tokyo 2020 Sylvie Morel a été invitée à dépister des athlètes en Saskatchewan. Elle a remarqué le talent de Rousell et l’a invité à un camp national ainsi qu’à une compétition outremer à Amsterdam avec Équipe Canada.

« C’était en fait la première fois que j’essayais et c’était devant Sylvie », dit-il. « Et j’ai aimé cela et j’en suis devenu accro. »

En 2018 il a obtenu ses premiers succès majeurs. Il a mérité une médaille de bronze au sabre aux championnats du monde M23 puis celle d’or avec la même arme dans une Coupe du monde à Montréal. Il a fait ses débuts aux championnats du monde seniors en 2019 et a aidé le Canada à se classer parmi les 10 premiers à l’épée par équipe et au sabre par équipe.

Maintenant il est prêt à écrire un nouveau chapitre dans sa carrière et à faire sa marque sur la plus grande scène mondiale aux Jeux paralympiques.