Retour sur 10 ans d’influence : Réflexions des membres de la direction de la Fondation paralympique canadienne

Comité paralympique canadien

27 mars, 2025

Alors que continuons de célébrer la dernière décennie, nous honorons l’héritage de la Fondation paralympique canadienne avec le président fondateur, Jim Westlake.

Un groupe de huit personnes, incluant des paralympiens canadiens, des représentants et un chien-guide, pose ensemble devant une fresque d’art autochtone traditionnel. Ils portent une tenue variée, allant du formel au décontracté, avec certains vêtus de rouge aux couleurs d’Équipe Canada. Le cadre semble être un événement spécial ou une annonce liée au Mouvement paralympique canadien.

Quand Jim Westlake a commencé à assumer le rôle de président de la Fondation paralympique canadienne (la Fondation), il avait un objectif clair en tête : construire quelque chose de durable.

« Il y avait déjà eu des efforts visant à recueillir des fonds pour le parasport », se souvient-il. « Mais ces efforts n’étaient pas structurés. Il n’y avait pas d’équipe dédiée ni de stratégie réelle. Si nous allions faire quelque chose, il fallait que ce soit de la bonne manière. »

Maintenant, dix ans plus tard, Westlake revient sur la croissance, les défis et l’impact de la Fondation qu’il a contribué à créer. Il raconte que l’un des plus grands défis dans les premières années de la Fondation avait été d’en établir la crédibilité.

« Nous avions besoin d’un conseil d’administration solide, mais il était difficile de trouver des personnes prêtes à se joindre à une Fondation qui n’avait pas encore recueilli de fonds », se souvient Westlake. « Nous avons communiqué avec des personnes-ressources clés de partout au pays pour nous assurer d’avoir une représentation nationale. »

Il était également essentiel de trouver les bonnes personnes pour la direction.

« J’ai dit au CPC que nous devions embaucher une personne à temps plein pour diriger l’initiative », poursuit Westlake. « C’est à ce moment-là que nous avons trouvé Dean Brokop… qui était probablement la personne la plus surqualifiée à qui nous aurions pu demander. »

Brokop, expert chevronné en collecte de fonds, a relevé le défi de créer une base de donatrices et de donateurs à partir de zéro.

Un groupe de fervents partisans canadiens vêtus de rouge acclame et célèbre lors d’un événement sportif. L’image présente un texte en français demandant si les spectateurs ont fait un don à la Fondation paralympique canadienne, accompagné d’un appel à l’action les invitant à partager leur témoignage.

« J’ai commencé en octobre 2014 et, en novembre, nous menions déjà notre première campagne de collecte de fonds, avant même que la Fondation ne soit officiellement établie », explique Brokop, chef de la philanthropie du CPC et directeur exécutif de la Fondation. « Nous avons recueilli 60 000 dollars cette première année sans avoir eu de donatrices et de donateurs auparavant. L’objectif principal était de faire du réseautage et de tisser des relations personnelles. »

Au fil des ans, la Fondation a célébré de nombreuses étapes importantes. Pour Westlake, certains des moments les plus mémorables comprennent le lancement de la Coupe ParaForts, qui n’était au départ qu’un petit événement unique, mais qui s’est transformé en une importante série d’événements nationaux de collecte de fonds.

La mise en place du programme de reconnaissance des performances paralympiques, qui permet de veiller à ce que les médaillées et médaillés paralympiques reçoivent les mêmes récompenses que leurs homologues olympiques ainsi que la création du programme de conseil honoraire, qui a accueilli des icônes du sport canadien comme Wayne Gretzky et Rick Hansen pour rehausser le profil de la Fondation, sont d’autres points forts.

Mais Westlake estime que la plus grande réussite de la Fondation est sa viabilité à long terme.

« Si nous n’avions pas fait tout le travail de base dans les premières années, en formant un conseil d’administration solide, en développant des partenariats… nous n’aurions pas pu franchir ces étapes importantes », poursuit-il.

Comme le Mouvement paralympique est plus visible que jamais, Westlake et Brokop voient tous deux un potentiel énorme dans la croissance continue de la Fondation.

« Si l’on va de zéro à 100, je dirais que nous ne sommes même pas encore à 50 », déclare Westlake. « Il y a encore beaucoup de place pour l’expansion. »

Il fait part de certains objectifs que la Fondation espère atteindre au cours de la prochaine décennie, y compris l’augmentation du nombre de Canadiennes et de Canadiens qui contribuent au financement du parasport et le développement de partenariats qui favorisent une communauté de soutien plus forte pour le Mouvement paralympique au Canada.

Mais aussi tirer parti des prochaines étapes du Mouvement paralympique mondial aux Jeux paralympiques de Milano Cortina 2026 et de Los Angeles 2028 afin de rehausser le profil du parasport partout au pays.

Tandis que la Fondation entame sa deuxième décennie, Westlake a un message clair à l’intention des partisanes et partisans possibles : c’est le moment de s’impliquer et d’aider la Fondation à inspirer le changement grâce au parasport.

« Nous sommes sur une lancée incroyable », déclare-t-il. « Nous constatons une plus grande visibilité du parasport, un plus grand soutien de la part des entreprises et un plus grand engagement de la part des Canadiennes et des Canadiens. Mais nous devons continuer d’aller de l’avant. »

Pour Brokop, ce sont les dons, grands ou petits, qui détermineront la réussite continue de la Fondation.

« Les dons importants sont formidables, mais une large base de donatrices et de donateurs est ce qui nous donne vraiment de la stabilité », explique-t-il. « C’est pourquoi des campagnes comme ALLUMER l’étincelle ont connu un tel succès, parce qu’elles ont permis à tout le monde de participer à quelque chose de plus grand. »

ALLUMER l’étincelle a été la campagne de collecte de fonds emblématique de la Fondation pour les Jeux paralympiques de Paris 2024. Grâce à la vente de sièges virtuels, on a invité les Canadiennes et les Canadiens à illuminer un stade virtuel en l’honneur de l’Équipe paralympique canadienne qui concourait à Paris.

La campagne a permis de recueillir plus de 375 000 dollars, dans le cadre de la campagne plus large INSPIRER, qui vise à recueillir 35 millions de dollars pour garantir que les générations futures de personnes canadiennes en situation de handicap auront accès aux ressources, à l’entraînement et au soutien dont elles ont besoin pour essayer les sports et un jour peut-être participer aux Jeux paralympiques.

Comme Westlake s’apprête à quitter la présidence de la Fondation, il se remémore avec fierté les dix dernières années.

« Je me souviens d’avoir été assis dans un petit bureau alors que j’essayais de convaincre les gens qu’il valait la peine d’investir », précise-t-il. « Aujourd’hui, nous avons recueilli des millions de dollars, changé les choses en matière de financement du parasport et construit quelque chose qui durera longtemps après mon départ. »

Pour Jim Westlake et Dean Brokop, la mission reste la même : veiller à ce que chaque athlète paralympique du Canada obtienne le soutien financier dont elle ou il a besoin pour réussir – aujourd’hui et à l’avenir.

Et, tandis que la Fondation paralympique canadienne entame sa prochaine décennie, son impact commence tout juste à se faire sentir.

La mission reste claire : INSPIRER un avenir où l’on offre aux Canadiennes et Canadiens en situation de handicap beaucoup de possibilités pour découvrir et vivre le pouvoir transformateur du sport.

Nous avons besoin de votre aide pour INSPIRER l’avenir des parasports au Canada

Si vous souhaitez contribuer à INSPIRER l’avenir des parasports au Canada, n’hésitez pas à faire un don dès aujourd’hui. Votre contribution aura des retombées concrètes sur la prochaine génération de para-athlètes. Consultez dès aujourd’hui le site Web de la Fondation paralympique canadienne pour contribuer à l’édification d’un avenir prometteur et inclusif pour les parasports au Canada. Ensemble, INSPIRONS l’avenir des parasports au Canada.