Exercices et habiletés : L’équipe canadienne féminine de goalball participe à un camp d’entraînement à Ottawa

Comité paralympique canadien

28 avril, 2025

Quatre des six membres de l’équipe paralympique de retour pour la saison 2025

OTTAWA — Alors que des centaines d’étudiantes et d’étudiants s’entassaient dans le Ravens Nest de l’Université Carleton pour leurs examens de fin de session, dans le gymnase voisin, une douzaine de joueuses de goalball entamaient le processus devant les mener à l’obtention de leur place dans l’équipe nationale pour les compétitions de 2025.

Quatre des six membres de l’équipe qui a terminé cinquième aux Jeux paralympiques de 2024 et couronnée championne des Jeux parapanaméricains de 2023 étaient à l’Université Carleton cette fin de semaine : la quintuple paralympienne Amy Burk, de Charlottetown ; Meghan Mahon, de Timmins, Ontario ; Emma Reinke, de St. Thomas, Ontario et Maryam Salehizadeh, de Vancouver.

La quadruple paralympienne Whitney Bogart, de Marathon, en Ontario et Brieann Baldock, d’Edmonton avaient annoncé qu’elles prenaient leur retraite de l’équipe nationale avant le début de la saison.

Vendredi après-midi, lors de la deuxième séance du camp, l’entraîneur-chef Trent Farebrother a soumis les athlètes ayant une déficience visuelle à un entraînement vigoureux de deux heures. Il y avait des exercices offensifs et défensifs, et les joueuses ont été réparties en groupes pour pratiquer certaines des habiletés propres au goalball. La séance s’est conclue par un jeu dirigé.

Cette saison, les principaux événements de goalball sont le tournoi annuel Malmö Lady Intercup, qui se déroulera du 29 mai au 1er juin à Malmö, en Suède ; le Trophée international, qui aura lieu du 11 au 13 juillet à Londres, en Angleterre et les Championnats de goalball des Amériques, qui se tiendront du 26 juillet au 6 août à Sao Paulo, au Brésil. Ce dernier est un tournoi de qualification pour les championnats du monde de l’année prochaine.

« Nous utiliserons ce camp pour choisir l’équipe qui nous représentera à Malmö le mois prochain », indique Farebrother, un ancien membre de l’équipe nationale masculine de goalball qui en est aujourd’hui à sa 11saison en qualité d’entraîneur-chef de l’équipe féminine.

« Nous avons sept nouvelles joueuses dans notre bassin de 12, et c’est merveilleux. C’est toujours bien d’avoir du sang neuf. »

Avec cinq Jeux à son actif, Burk, 35 ans, a démontré encore une fois son leadership avec son enthousiasme débordant et son travail acharné pendant toute la séance.

« C’est formidable d’être ici avec un plus grand groupe, y compris de jeunes talents », affirme Burk, une mère de famille de deux enfants, qui travaille comme technicienne de laboratoire au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) à Ottawa. « C’est la partie la plus excitante du début de cette période quadriennale. »

Et tout comme les jeunes joueuses, Burk dit qu’elle est également en train de peaufiner ses habiletés sportives.  

 « J’essaie toujours d’améliorer mon jeu, les techniques, les tactiques », indique-t-elle. « Cependant, j’essaie aussi de motiver mes coéquipières. Nous ferons probablement des erreurs mais, l’important c’est de ne pas se laisser abattre. C’est ainsi qu’on apprend et qu’on grandit. »

À 17 ans, Cassandra Ruttle, de Calgary, participe à son deuxième camp de l’équipe nationale en carrière.  

« C’est très agréable et le rythme est rapide ici, et j’aime ça également », affirme Ruttle. « Mon objectif est de faire partie de l’équipe pour l’un des tournois internationaux auxquels elle participera cette année, peu importe lequel. »

Ruttle est venue à Ottawa pour faire une forte impression.

« Je pense être solide en défense, surtout lorsque je joue au centre, et j’ai travaillé très fort sur ma communication sur le terrain. »

La triple paralympienne Meghan Mahon est d’accord avec Burk sur le fait que les vétéranes jouent un rôle clé dans ces camps.

« En tant qu’équipe, nous avons une culture et il y a certaines choses que nous tenons à transmettre aux nouvelles venues », déclare la joueuse de 29 ans, qui travaille également auprès des enfants et des jeunes à l’Institut national canadien pour les aveugles à Calgary.

« En tant que vétéranes de l’équipe, il nous incombe un peu plus de veiller à ce que tout le monde reçoive l’information et soit à l’aise avec ce qui se passe dans le programme. »

Selon Mahon, l’amélioration de l’équipe au cours des quatre dernières années est ce qui motive les vétéranes à revenir pour entreprendre le parcours vers LA 2028.

« J’aime beaucoup l’équipe et le sport », affirme Mahon. « Il nous manque encore une chose, et c’est la médaille des Jeux paralympiques. Et ce programme peut y arriver. Avec le retour des trois quarts de l’équipe, les jeunes joueuses peuvent voir qu’il s’agit d’un programme qui peut réussir et qui réussira. »

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