La curiosité mène Camille Rheault au programme de para-athlétisme de l’Université Laval
Le Rouge et Or parmi les bénéficiaires du Fonds de développement du sport paralympique du CPC
Le Rouge et Or parmi les bénéficiaires du Fonds de développement du sport paralympique du CPC
QUÉBEC – Récemment diplômée en intervention sportive et poursuivant maintenant une maîtrise en psychologie à l’Université Laval, Camille Rheault a été orientée vers le para-athlétisme quand elle a suivi un cours donné par l’entraîneuse nationale Nathalie Séguin.
Séguin est l’entraîneuse en chef du programme de para-athlétisme à Laval depuis les dix dernières années et a également été entraîneuse en chef de l’équipe nationale de goalball.
« Elle était entraîneuse de mon sport, ce qui a éveillé mon intérêt », indique Rheault, également coureuse universitaire en athlétisme et en cross-country pour l’équipe du Rouge et Or. « Je lui ai demandé si elle prenait des stagiaires pour l’été. Je l’ai suivie pendant deux mois en m’intégrant vraiment dans le para-athlétisme. »
Rheault coordonne maintenant un projet de parasport à l’Université Laval qui, espère-t-elle, pourra éventuellement devenir un programme d’études en sport pour les personnes participantes. Ce sont six étudiantes et étudiants, âgés de 8 à 15 ans, que l’on a recrutés pour le projet initial.
L’an dernier, le Club d’athlétisme du Rouge et Or de l’Université Laval a été l’un des 18 organismes à avoir reçu une subvention du Fonds de développement du sport paralympique en 2023-2024. Le FDSP accorde des subventions à des organismes de sport locaux, à des clubs et à des programmes qui contribuent au développement des athlètes et du personnel entraîneur sur la voie paralympique.
Le financement peut appuyer des initiatives liées au recrutement, à l’entraînement, à la compétition, au développement des clubs, aux camps d’entraînement ou à d’autres programmes qui renforcent la capacité à soutenir le développement et l’expérience des athlètes et du personnel entraîneur.
Le financement a permis de lancer l’initiative de para-athlétisme à Laval et bien d’autres choses encore.
« Nous devions acheter l’équipement nécessaire, puis il y a eu le recrutement, pour lequel je suis me suis rendue dans les écoles secondaires et ailleurs et j’ai utilisé mes sources pour trouver des athlètes. En fin de compte, nous avons également pu faire appel au groupe de paranatation de l’Université Laval. »
On a acheté de nouveaux fauteuils pour les épreuves de lancer et d’autres articles nécessaires pour faire en sorte que les nouvelles et nouveaux para-athlètes reçoivent une introduction complète au para-athlétisme.
« L’équipement, comme les casques et les fauteuils, est maintenant plus adapté à l’athlète », explique Rheault. « Les athlètes pourront lancer, sauter et courir au cours d’une séance, ce qui leur permettra de découvrir leurs capacités et de déterminer les épreuves avec lesquelles elles et ils se sentent le plus à l’aise. »
Il y avait aussi la composante « personnel entraîneur » qui, espère-t-elle, pourra être améliorée à l’avenir grâce à un financement plus important. Fannie Smith, responsable du développement du parasport à Athlétisme Canada, a apporté son expertise au club.
« La formation que j’ai reçue de Mme Smith a été très enrichissante et bénéfique dans ma pratique quotidienne », affirme Joey Lussier, entraîneur pour les épreuves de lancer à Laval. « J’ai beaucoup appris sur le monde du para-athlétisme, tant en ce qui concerne les différentes classifications que la manière de fournir un encadrement approprié aux para-athlètes. »
À la suite de cet entraînement, Lussier a ajouté un athlète de lancer du poids de catégorie F64 à son groupe d’entraînement.
« Je n’ai que des choses positives à dire. L’athlète a réussi son intégration dans mon groupe et aux séances d’entraînement, et ce, sans aucune difficulté. »
Avec des personnes participantes aussi jeunes, Rheault savait qu’elle devait convaincre les parents de l’intérêt du programme. Jusqu’à présent, ils sont ravis.
« Nous avons beaucoup communiqué avec les parents », dit-elle. « Ils sont ravis que l’on initie leurs enfants au para-athlétisme et qu’on leur donne l’occasion de faire l’expérience de différentes épreuves sous la direction d’une entraîneuse ou d’un entraîneur qualifié. »
« Ils savent que les compétences que leurs enfants vont acquérir les aideront également dans la vie de tous les jours. »
La période de demande est désormais ouverte pour le Fonds de développement du sport paralympique 2024-2025. Consulter paralympique.ca/sports/opportunites-de-financement/ pour obtenir plus d’information, y compris le formulaire de demande et les conditions d’admissibilité. La date limite pour soumettre les demandes est le 28 juin 2024.