Aurélie Rivard gagne une médaille d’or pour commencer les championnats du monde de paranatation
La compétition est la première occasion de qualification pour Tokyo 2020
La compétition est la première occasion de qualification pour Tokyo 2020
LONDRES (Natation Canada)– Près d’une décennie après sa première présence aux championnats mondiaux, Aurélie Rivard a ajouté un nouvel exploit à son remarquable curriculum vitae lundi en décrochant la médaille d’or au 50 m style libre S10 lors de la première soirée des championnats du monde de paranatation 2019, au London Aquatics Centre.
La compétition, qui constitue également la première occasion de qualification pour Tokyo 2020, se poursuit jusqu’à dimanche à la piscine qui a accueilli les épreuves de natation des Jeux olympiques et paralympiques de 2012. La webdiffusion est disponible sur les plateformes Facebook Live du Comité paralympique canadien et de Natation Canada, les finales étant également diffusées sur le site Web de CBC Sports.
Le triomphe de Rivard lors de la journée d’ouverture lui a permis de grimper sur le podium pour une 10e fois en carrière à sa quatrième participation aux championnats, depuis ses débuts à l’âge de 14 ans en 2010. Elle compte maintenant trois titres mondiaux, après avoir été couronnée aux 50 et 400 m libre en 2015.
« Je me sens vieille. On me traite comme une aînée au sein de l’équipe », a blagué l’athlète de 23 originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec, qui s’entraîne au Centre de Haute Performance – Québec à Montréal sous la tutelle de Mike Thompson. « C’est incroyable de penser que mes premiers championnats du monde remontent à presque 10 ans.
Après avoir flirté avec le record du monde qu’elle a établi à Rio 2016 lors des préliminaires du matin, terminant à 13 centièmes de seconde de cette marque avec un temps de 27,50, la double olympienne a remporté l’or en soirée grâce à un chrono de 27,86.
« Ça commence bien sur le plan des médailles. Ce fut une course beaucoup plus serrée que je l’avais anticipé, mais je suis évidemment très contente d’avoir gagné », a dit Rivard, qui a mené la finale de bout en bout, mais qui a tout de même été poussée par la favorite locale, la Britannique Zara Mullooly, médaillée d’argent en 28,22. « J’ai hâte de revoir la course et de parler avec mes entraîneurs pour voir ce qui s’est passé comparativement à ce matin. Je pense que ce matin, j’étais moins crispée, moins tendue. Je ne m’attendais pas nécessairement à nager aussi vite, alors que ce soir mes attentes étaient vraiment plus élevées.
« Dans l’ensemble, je suis très satisfaite. C’est certain que c’était une soirée très émotive pour moi. C’est dans cette piscine que j’ai connu mes premiers grands succès en 2012, alors ça rappelle de bons souvenirs. »
En remportant l’or, Rivard a mérité une nomination au Comité paralympique canadien pour représenter le Canada à Tokyo l’été prochain.
« Félicitations à Aurélie, à coach Thompson et à leur équipe d’experts de CHP-Québec. Aurélie est une championne nageuse qui, ce soir, a fait preuve d’un grand calme et d’un esprit combatif pour atteindre le mur la première et mériter sa récompense pour son travail et son dévouement. Elle a été capable de performer quand cela comptait, prouvant à nouveau qu’elle était une grande championne », a déclaré Wayne Lomas, directeur associé de la haute performance et entraîneur national de paranatation à Natation Canada. « La médaille d’or d’Aurélie ce soir récompense son talent et son partenariat avec Mike, ainsi que leur engagement envers l’excellence. »
Les Ontariens Tess Routliffe, de Caledon, et Alec Elliot, de Kitchener, ont également atteint la finale lors de la journée d’ouverture.
Après avoir établi un record personnel de 36,48 le matin, bon pour le quatrième à l’aube de la course ultime, Routliffe a maintenu sa position et a terminé quatrième du 50 m papillon S7 féminin grâce à un chrono de 36,70.
« Je suis vraiment contente de ma course de ce matin. Un record personnel lors de ma première course aux championnats du monde, je ne peux rien demander de plus », a déclaré la paralympienne de 2016, qui s’entraîne également à CHP-Québec à Montréal et dont le précédent standard personnel était de 36,80, établi lors des championnats pan-pacifiques de 2018 en Australie. « Ce soir, j’aurais aimé aller un peu plus vite, mais ça arrive. J’ai tout donné. J’étais vraiment nerveuse aujourd’hui, mais le premier jour contribue toujours à dissiper la nervosité. Je suis donc impatiente de poursuivre la compétition cette semaine. »
Elliot a également maintenu sa position du matin en finale du 50 m libre S10 masculin, se classant huitième en 25,8. Le paralympien de 2016, qui s’entraîne au Club Rouge et Or à Québec, avait réussi un temps de 25,41 lors des préliminaires.
« C’était super excitant de me qualifier pour la finale en ce premier jour. C’était exactement ce que j’espérais, participer à la finale dès le premier soir. C’est mon troisième meilleur temps à vie, après les deux que j’ai réussis à Rio, qui étaient juste un peu plus rapides. C’était donc un moment incroyable pour moi. »
Sept autres Canadiens étaient également en action lors de la journée d’ouverture, mais aucun d’entre eux n’est parvenu à passer la ronde préliminaire.
La première à sauter dans la piscine, l’olympienne Abi Tripp de Kingston, en Ontario, a raté la finale du 100 m libre S8 féminin par une seule place et 38 centièmes de seconde, se classant neuvième au classement général en 1: 11,09.
Camille Bérubé de Gatineau, au Québec, une vétérane de deux Jeux paralympiques, dont Londres 2012, a subi un sort similaire au 50 m papillon S7 féminin, ratant la séance du soir par seulement 15 centièmes avec un chrono de 39,48.
Les autres résultats canadiens furent : Katarina Roxon de Kippens, Terre-Neuve, 10e au 100 m libre S9 féminin (1: 07,10); Shelby Newkirk de Saskatoon, 10e au 100 m brasse SB5 féminin (3: 06,99); Matthew Cabraja de Brampton, en Ontario, 11e au 50 m libre S11 masculin (27,95); Sabrina Duchesne de Saint-Augustin, au Québec, 11e au 50 m papillon S7 féminin (41,15); Morgan Bird de Calgary, 14e au 100 libre S8 féminin (1: 12,78).
Les auditeurs peuvent suivre les championnats du monde de paranatation de l’IPC en direct par le service de diffusion Gem gratuit de CBC, cbcsports.ca, l’app de CBC Sports pour les appareils iOS et Android et la page Facebook du CPC, ainsi que l’app de Radio-Canada Sports et radio-canada.ca/sports. Les rondes préliminaires sont à 5h (HE) et les finales à 13h (HE) chaque jour.