Brian McKeever devient le paralympien d’hiver le plus décoré du Canada
Brian McKeever a inscrit son nom dans le livre des records en tant qu’athlète paralympique d’hiver le plus décoré du Canada
Brian McKeever a inscrit son nom dans le livre des records en tant qu’athlète paralympique d’hiver le plus décoré du Canada
Brian McKeever a inscrit son nom dans le livre des records en tant qu’athlète paralympique d’hiver le plus décoré du Canada après avoir remporté sa 14e médaille en carrière, sa 11e en or, dans la course de ski de fond de 20 kilomètres de déficience visuelle, lundi, à PyeongChang, en Corée.
Reconnaissant que les conditions pour le marathon de ski de style libre étaient pas moins qu’un défi avec la chaleur, le vent et la neige fondante, la formation canadienne a utilisé la stratégie de deux guides qui lui avait déjà valu du succès aux Jeux de 2014 à Sotchi. Graham Nishikawa (Whitehorse) et Russell Kennedy (Canmore, Alta.), qui a aussi participé aux Jeux olympiques du mois dernier pour le Canada, ont fait équipe pour les responsabilités de guide tout au long des quatre tours du parcours pour assurer la place de McKeever dans les livres d’histoire.
Le trio canadien a décroché la médaille d’or en 46:02,4 minutes.
« Cela a été une super bonne journée aujourd’hui. Merci à nos techniciens de cire et à ces deux guides. Ils ont tous fait un travail fantastique aujourd’hui », a dit McKeever, âgé de 38 ans, qui a conduit la délégation canadienne dans le Stade paralympique cette semaine en tant que porte-drapeau. « Il y avait beaucoup de vent, donc pouvoir me protéger derrière ces gars-là a été important pour moi. Ils ont poussé fort, ils ont bien skié et m’ont tiré pendant toute la course. »
Nishikawa, âgé de 34 ans, qui a aussi fait partie de l’équipe de deux guides de McKeever à Sotchi 2014, a été en tête pour les huit premiers kilomètres du parcours ondulé du Centre de biathlon d’Alpensia.
« Nous avons le travail le plus difficile ici. Brian est de niveau mondial. Il est tellement rapide que nous devons maintenir un rythme très dur dans le vent parce que nous savons qu’il est toujours là, donc il est difficile de maintenir le rythme », a dit Nishikawa. « Utiliser deux guides frais nous aide à conserver une plus grande vitesse pendant toute la course. Nous avons tous parlé du plan, hier soir. Nous ne savions pas vraiment quand le changement se ferait, mais nous savions que Russell entrerait pour un tour. »
Guidant McKeever pour la première fois, Kennedy, âgé de 26 ans, a pris la relève avant la marque des 10 kilomètres et il a tiré son ami et légendaire paralympien dans la section cruciale du milieu de la course, avant de redonner sa place à Nishikawa pour le dernier tour de cinq kilomètres.
« La plus grosse chose à propos d’entrer à mi-course est de se rappeler que je suis frais et que Brian a déjà skié 10 kilomètres, donc vous devez être prudent de ne pas y aller à fond de train puisqu’il pourrait s’épuiser », a dit Kennedy. « Brian est un athlète tellement incroyable. Il est tellement en forme, donc je savais que ce ne serait pas un problème majeur. Tout s’est très bien passé aujourd’hui. »
Se donnant une avance vertigineuse devant l’imposant peloton international après 15 kilomètres, McKeever a risqué de pousser trop fort avant d’atteindre la zone de changement de skis après 14 kilomètres pour enfiler des skis frais.
« Le plan était de skier à l’aise avant cela et d’accélérer vers la fin, et je pense que j’ai accéléré un peu trop dans la section du milieu et que j’ai pratiquement ruiné l’avance parce que le dernier tour a été très difficile pour conserver le rythme », a dit McKeever en riant. « C’était précaire pendant un moment, mais nous en avons fait suffisamment dans la section du milieu pour avoir un beau coussin et nous avons pu gérer cela et nous accrocher. »
Yury Holub et son guide Dzmitry Budzilovich, de Biélorussie, ont suivi, franchissant la ligne d’arrivée 65,1 secondes derrière les Canadiens en 47:07,5. Thomas Clarion, de France, et son guide Antoine Bollet ont obtenu la médaille de bronze en 47:24,4.
Cinq fois paralympien, et seul athlète canadien à se qualifier pour les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver la même année, McKeever a surpassé la skieuse para-alpine Lana Spreeman pour le plus de médailles gagnées de l’histoire. Spreeman a récolté 13 médailles dans ses cinq participations paralympiques.
« Je ne connaissais pas ce record, mais c’est pas mal bon. Je pense, selon moi, que c’est avant tout un témoignage pour tout notre programme », a dit McKeever. « Nous avons eu tellement d’excellents skieurs qui ont ouvert la voie pour moi et mon frère Robin qui maintenant nous entraîne, et Colette Bourgonje. Maintenant c’est fantastique pour moi de faire partie d’une nouvelle génération qui est arrivée avec Mark (Arendz), Colin Cameron, et les jeunes femmes comme Emily (Young), Brittany (Hudak) et Natalie (Wilkie) qui sont prêts à porter le flambeau. Je suis très excité d’être là avec eux cette semaine et de les encourager. »
Deux de ces jeunes Canadiennes se sont battues dans la neige molle et la température dans le 15 kilomètres féminin de style libre qui a eu lieu lundi après-midi.
Emily Young, de North Vancouver, a fait son chemin vers une cinquième place en 51:51,4. La plus jeune membre de l’équipe paralympique du Canada, Natalie Wilkie, âgée de 17 ans, a connu une solide sortie dans sa première course à PyeongChang. Wilkie, de Salmon Arm, en C.-B., a franchi la ligne d’arrivée en 52:12,9 à ses débuts paralympiques.
« C’était vraiment très difficile – beaucoup plus difficile que ce que je pensais que ce serait », a dit Wilkie. Je n’avais jamais couru plus de cinq kilomètres auparavant dans ce genre de conditions. Ce n’était pas facile, mais je suis heureuse d’avoir pu pousser jusqu’à la fin. »
Des athlètes paralympiques neutres ont réussi un doublé sur le podium féminin. Ekaterina Rumyantseva a gagné la médaille d’or en 49:37,6, tandis qu’Anna Milenina a terminé deuxième en 50:55,6. Liudmyla Liashenko, d’Ukraine, s’est classée troisième en 51:06,6.