L’équipe féminine canadienne de goalball vise une première médaille paralympique depuis 2004
La formation a terminé quatrième au dernier championnat du monde
La formation a terminé quatrième au dernier championnat du monde
L’équipe féminine canadienne de goalball a terminé quatrième au dernier championnat du monde en 2018 et aimerait rien de moins que progresser d’un rang aux Jeux paralympiques plus tard ce mois-ci à Tokyo.
Le Canada a été dominant en goalball féminin il y a 20 ans avec des performances en or à Sydney en 2000 et Athènes en 2004. Il n’a pas gagné de médaille depuis toutefois, terminant cinquième en 2008 et 2012 et sixième à Rio il y a cinq ans.
Il y a trois joueuses de retour de Rio ainsi que trois nouvelles dans la formation de goalball, un sport pour les athlètes ayant une déficience visuelle.
La capitaine de l’équipe, Amy Burk, de Charlottetown, participera à ses quatrièmes Jeux, Whitney Bogart, de Marathon, en Ontario, à ses troisièmes et Megan Mahon, de Timmins, en Ontario, à ses deuxièmes. Les recrues paralympiques sont Brieann Baldock, d’Edmonton, Emma Reinke, de St. Thomas, en Ontario, et Maryam Salehizadeh, de Vancouver.
Le Canada a raté sa qualification pour le Jeux paralympiques par une place au championnat du monde 2018 et aux Jeux parapanaméricains 2019 quand le Canada a remporté la médaille de bronze. Toutes sauf Baldock faisaient partie de cette équipe à Lima. L’équipe a ensuite décroché sa place paralympique en décembre 2019 quand aucun pays non qualifié n’a pu se classer parmi les deux premiers au championnat Asie-Pacifique.
Les Canadiennes arrivent aux Jeux classées sixièmes au monde et sont dans un groupe avec la Chine, classée deuxième, le Comité paralympique russe (CPR), classé septième, Israël (#8) et l’Australie #10.
Le Canada jouera son premier match contre le CPR le 25 août, avant des matches contre Israël le 26 août, l’Australie le 28 août et la Chine le 30 août. Les quarts de finale auront lieu le 1er septembre, les demis le 2 septembre et les matches pour les médailles le 3 septembre.
L’autre groupe se compose du champion en titre et numéro un, la Turquie, le Brésil (#3), les É.-U. (#4), le Japon (#5) et le qualifié africain, l’Égypte (#29).
Burk a été la meilleure marqueuse des Jeux parapanaméricains en 2019 avec 23 buts, un an seulement après avoir donné naissance à son deuxième fils. Comme plusieurs athlètes, elle a passé une partie de son entraînement pendant la pandémie dans un gymnase chez-elle dans son sous-sol.
L’équipe s’est réunie pour un camp d’entraînement à Ottawa au printemps et se rendra à Sapporo pour sa préparation finale avant les Jeux.
« Notre équipe a le talent pour faire le travail. Nous avons la détermination pour faire le travail. Ce n’est qu’une question de ne pas regarder trop en avant et de simplement nous concentrer sur le match présent et ne pas nous inquiéter de ce que les autres équipes font », a dit Burk récemment à Saltwire.
Mahon dit qu’elle espère capitaliser sur l’expérience qu’elle a acquise en jouant à Rio.
« Nous sommes très excitées d’y aller et de jouer notre premier match », a dit Mahon au Timmins Daily Press. Mahon travaille à temps plein comme travailleuse avec les enfants et les jeunes à l’Institut national canadien pour les aveugles.
Salehizadeh a grandi en Iran et était une des meilleures joueuses de goalball en Asie, mais ce n’est qu’après avoir quitté son pays d’origine pour venir au Canada en 2016 qu’elle a pu travailler pour réaliser son rêve paralympique.
« Nous allons essayer de faire de notre mieux », dit-elle. « Tout le monde est excité et nous voulons revenir avec une médaille. »