Les paracyclistes canadiens espèrent une autre performance record à Tokyo
Les coureurs ont été les meilleurs producteurs de médailles du Canada en 2016
Les coureurs ont été les meilleurs producteurs de médailles du Canada en 2016
Quatre des cinq coureurs qui ont produit neuf médailles, le plus par un sport canadien aux Jeux paralympiques de Rio en 2016, sont de retour en selle pour les compétitions de paracyclisme aux Jeux de Tokyo qui auront lieu du 24 août au 5 septembre.
Ces athlètes de retour sont le coureur C2 Tristen Chernove, triple médaillé à Rio (or dans le contre la montre sur route, argent en poursuite sur piste et bronze au kilo), les doubles médaillés Ross Wilson (argent au contre la montre sur route C1 et en poursuite sur piste), Charles Moreau (bronze au contre la montre H3 et dans la course sur route) ainsi que la multiple championne du monde Shelley Gautier (bronze dans la course sur route T1-2).
En paracyclisme, les athlètes qui peuvent utiliser une bicyclette normale concourent dans cinq classes sportives C1-5, avec le chiffre le plus bas indiquant une déficience plus importante dans les membres inférieurs et/ou supérieurs. Il y a aussi cinq classes pour les cyclistes à mains (H1-5) généralement courus par ceux qui ont des déficiences dans les membres inférieurs, tandis que le tricycle a deux catégories (T1-2) et sont pour les athlètes qui ont des déficiences importantes de coordination. Les cyclistes à mains et les tricyclistes concourent uniquement en cyclisme sur route. Le Canada n’a pas de participants dans les épreuves de déficience visuelle à ces Jeux.
Le Canada a d’autres candidats pour des médailles à Tokyo, incluant Kate O’Brien en C4 féminin, la championne du monde en titre au 500m contre la montre. O’Brien, de Calgary, a participé aux Jeux olympiques de 2016, mais a subi une blessure majeure à la tête en 2017 pendant une démonstration de cyclisme sur piste.
Aussi les Canadiens à surveiller sont en C4 Keely Shaw, Marie-Ève Croteau en T2 et Joey Desjardins et Alex Hyndman en H3.
« Cela a définitivement été un tourbillon quand vous pensez que ma première course internationale a eu lieu en mars 2018 », a dit Shaw, de la Saskatchewan à discoverweyburn.com. Elle a terminé quatrième dans la poursuite individuelle aux championnats du monde sur piste 2020 qui ont eu lieu à Milton, en Ontario, tout juste avant la pandémie, et médaillée d’argent en 2019. « Cela ne fait qu’environ trois ans de compétitions internationales. Deux, en fait, puisque 2020 n’a pas existé. »
Chernove, aussi président et CD d’Elevate Airports à l’aéroport international Canadian Rockies, à Cranbrook, en C.-B. est un peu inquiet à l’idée d’exécuter ses premières courses majeures depuis février 2020 dans la compétition la plus importante dans son sport.
« Je sais que je suis fort et en forme », a-t-il dit au Vancouver Sun le mois dernier. « Mais il y a toujours un point d’interrogation quand vous n’avez pas été dans un environnement de course. Je suis nerveux à cause de cela, mais je dois accepter que c’est hors de mon contrôle et je dois soutirer le maximum de ce que je peux contrôler. »
Chernove affrontera un puissant peloton avec plusieurs champions du monde, dont Alexandre Léaute, de France, et Darren Hicks, d’Australie.
Un des principaux adversaires de Wilson devrait être Diego Duenas, de Colombie, deux fois champion en titre des Jeux parapanaméricains en poursuite et médaillé de bronze à Rio. Par ailleurs les trois coureurs canadiens en H3 surveilleront le double champion du monde 2019 Vico Merklein, d’Allemagne.
Le paracyclisme est au programme paralympique depuis 37 ans. Tandis que le paracyclisme sur route a fait ses débuts à New York/Stoke Mandeville 1984, et le paracyclisme sur piste a commencé à Atlanta 1996. Il y aura 51 titres de cyclisme en jeu aux Jeux paralympiques à Tokyo.
Les épreuves de cyclisme sur piste à Tokyo auront lieu du 25 au 28 août et les courses sur route du 31 août au 3 septembre.