Nate Riech remporte la médaille d’argent aux Jeux paralympiques après une course de 1 500 mètres endiablée

Comité paralympique canadien

07 septembre, 2024

Avec neuf médailles en para-athlétisme, c’est le total le plus élevé du Canada depuis Londres 2012

Nate Riech sourit après avoir reçu sa médaille d’argent
Nate Reich Cérémonie de médaille d’argent lors de la finale masculine du 1 500 m T38 aux Jeux paralympiques de 2024 à Paris, France, le 7 septembre 2024. CANADIAN PARALYMPIC COMMITTEE, Angela Burger

PARIS – Le Canada a terminé la compétition de para-athlétisme avec neuf médailles, tandis que Nate Riech, de Victoria (Colombie-Britannique), a gagné la médaille d’argent samedi soir aux Jeux paralympiques de 2024.

Samedi, devant une autre foule presque comble au Stade de France, qui compte 80 000 places, le Canada a ajouté deux médailles supplémentaires à son total pour conclure sa compétition de para-athlétisme. En matinée, Austin Smeenk, d’Oakville (Ontario) a remporté l’or à l’épreuve masculine de 800 m T34.

Avec cinq médailles d’or, trois d’argent et une de bronze, le Canada réalise sa meilleure performance en para-athlétisme aux Jeux depuis Londres 2012. Le Canada a remporté huit médailles en para-athlétisme à Tokyo 2020 et à Rio 2016.

Riech espérait défendre avec succès sa couronne des Jeux à l’épreuve masculine de 1 500 mètres T38. L’athlète de 29 ans domine l’épreuve depuis 2018 et détient le record du monde avec un temps de 3:47.89 réalisé en 2021.

Amen Allah Tissaoui, de Tunisie, champion du monde en 2024 contre un peloton qui ne comprenait pas Riech en mai dernier, a remporté la médaille d’or avec un chrono de 4:12.91. Riech a fait une forte poussée à l’arrivée pour décrocher l’argent avec 0,01 seconde d’avance sur Reece Langdon, de l’Australie, en 4:13,12.

« J’avais trois plans : lent, moyen et rapide », a déclaré Riech, qui a subi une lésion cérébrale à la suite d’un accident survenu quand il avait 10 ans et qui touche son côté droit. « Je pensais que Reece allait prendre le contrôle dès le début, mais il ne l’a pas fait. Je savais que j’allais dériver à 700 mètres de l’arrivée, si le peloton était lent, et que j’allais faire mordre la poussière aux autres gars. »

« Le plan a bien fonctionné, mais je pensais que j’aurais plus d’énergie à la fin. »

Après avoir annoncé qu’il s’agissait peut-être de ses derniers Jeux, Riech aurait voulu partir en champion.

« C’est plate », a-t-il déclaré à propos de sa deuxième place. « Mais en fin de compte, ces gars-là ont été formidables avec moi quand j’ai gagné et je n’ai que du respect pour Amen. Il a été le meilleur pendant la course. Il n’y a aucun doute à ce sujet. »

Né aux États-Unis et aujourd’hui installé à Victoria, Riech est issu d’une grande famille de sportifs : son père Todd Riech, champion olympique au lancer du javelot en 1996 pour les États-Unis, sa mère Ardin Tucker, perchiste de l’équipe nationale du Canada, et son grand-père Jim Harrison, qui a joué pendant huit ans dans la LNH avec les Maple Leafs, les Blackhawks et les Bruins.

« C’est tellement beau de représenter le rouge et le blanc et je me donne toujours à fond quand je participe à une compétition. J’irai probablement concourir à une dernière édition des Championnats du monde. Ce fut un grand honneur et je remercie toutes les personnes qui ont fait les plus grands sacrifices pour que nous, les athlètes, puissions être ici. »

À l’épreuve masculine de saut en longueur T20 pour les athlètes ayant un handicap intellectuel, Noah Vucsics, de Calgary (Alberta), s’est classé cinquième à ses débuts aux Jeux paralympiques. Après avoir obtenu une médaille d’argent aux Championnats du monde de l’année dernière, Vucsics a déclaré que ces Jeux constituaient une expérience précieuse.

« Il y a cinq ans, l’objectif était toujours Paris 2024 et le fait que cela se produise enfin est tout simplement complètement fou », a dit Vucsis, âgé de 24 ans. « La foule était magnifique, une superbe atmosphère. Évidemment, je n’ai pas sauté comme je l’aurais voulu. J’ai été un peu lent sur la piste d’élan. »

« Je ne peux pas me plaindre d’avoir terminé en cinquième place. Il m’aurait fallu un record personnel pour monter sur le podium. Mais ici, c’était un environnement très animé, il y avait beaucoup de choses qui se passaient et mon but était de rester concentré. »

« Il y a beaucoup à apprendre de ces Jeux paralympiques. »

Sheriauna Haase, de Toronto (Ontario), âgée de 17 ans, a fait des débuts impressionnants aux Jeux paralympiques en se classant sixième à l’épreuve féminine de 200 m T47. Elle s’est classée quatrième en début de semaine à l’épreuve de 100 mètres.