Katarina Roxon prend le chemin le plus long pour être au sommet paralympique
La paranageuse de Terre Neuve et Labrador a gagné sa première médaille à ses troisièmes Jeux
La paranageuse de Terre Neuve et Labrador a gagné sa première médaille à ses troisièmes Jeux
La persévérance a rapporté pour Katarina Roxon en 2016 quand elle a gagné sa première médaille des Jeux paralympiques, une d’or en plus, au 100m brasse féminin. Cela a été un exploit qui, à un certain moment, paraissait une possibilité très lointaine pour l’athlète de 28 ans de Kippens, à T.-N.L.
Roxon n’avait que 14 ans quand elle a fait ses débuts aux Jeux à Beijing en 2008, la plus jeune membre de l’équipe paralympique canadienne. Ce n’est facile pour aucun athlète d’avoir ces attentes à un si jeune âge.
« C’était définitivement difficile », a dit Roxon, qui est née sans bras gauche sous le coude. « Cela n’a pas été facile de conserver la motivation par moments. Vous retrouvez cette étincelle habituellement quand vous vous réunissez avec l’équipe canadienne, mais c’est de maintenir cette étincelle qui est difficile toutefois.
« Mais j’ai toujours été une personne compétitive et j’ai toujours aimé les défis. Je savais à Beijing que j’expérimentais tout et c’était amusant, puis à Londres (2012) je me suis mise un peu plus de pression pour produire et cela n’a simplement pas bien fonctionné.
« Ces expériences m’ont aidée à obtenir la médaille d’or à Rio. Je n’aurais pas autant apprécié la médaille d’or comme je l’ai fait si je n’avais pas eu ces hauts et ces bas, ces blessures et ces contretemps. »
Née et élevée à Terre-Neuve, Roxon et sa soeur Miranda (maintenant entraîneur de natation) ont été immergées dans le monde de la natation à un jeune âge. En fait, Roxon s’entraîne toujours sur « Le Rocher » sous la supervision de son père Leonard Roxon.
« Mon père et moi avons des personnalités qui se ressemblent beaucoup », dit-elle. « Quelques fois nous nous chamaillons, mais le soir tout rentre dans l’ordre. Il est mon père, donc je peux lui parler littéralement de tout. Il est un excellent motivateur pour moi et mes coéquipiers et il garde des notes sur tout le monde. Il se soucie vraiment. »
Roxon est la seule athlète de Terre-Neuve et Labrador aux Jeux de Tokyo. Elle sera suivie de près dans sa province natale où elle est déjà une vedette établie.
En 2016, la route 490, qui va de la Transcanadienne à la ville de Roxon, a été renommée la Route Katarina Roxon. En 2018 elle a été nommée à l’Ordre de Terre-Teuve et Labrador. Elle est présentement porte-parole de la campagne #HealthyMeBetterMe de Sports Terre-Neuve et Labrador.
« C’est une collectivité fantastique et une province incroyable », dit-elle. « Depuis que j’ai commencé à nager, ma collectivité m’a toujours très soutenue. Puis ce fut la région, puis la province.
« Les gens viennent me voir très au hasard pour me dire qu’ils sont très fiers de moi. »
Pour plus d’histoires sur les paralympiens canadiens de Tokyo 2020, visitez paralympique.ca/forcedusport