L’équipe féminine de volleyball assis s’incline face à la Chine en demi-finale

PARIS – Les chances de l’Équipe paralympique canadienne de remporter une médaille se résument désormais au match de la médaille de bronze de samedi matin, car l’équipe de volleyball assis s’est inclinée jeudi en demi-finale face à la Chine par les marques de 25-16, 25-22 et 25-18.

Le Canada avait l’avantage avec ses services (8 points de service) et était à égalité avec la Chine pour le nombre de blocages (8), mais l’équipe canadienne n’a pas réussi à ralentir les attaques incessantes de ses adversaires. La Chine a dominé à l’attaque et a marqué 39 points contre 29 pour le Canada.

L’entraîneuse en chef Nicole Ban a reconnu que la défaite était difficile à digérer, mais elle a félicité son équipe pour l’état d’esprit dont elle a fait preuve tout au long du match, un jeu à la fois.

« Évidemment, la marque de 3-0 est loin de ce que nous voulions », a avoué Ban à l’issue de la rencontre. « Mais je pense que l’équipe s’est bien battue, en particulier au cours des deux dernières manches, mais même depuis le début du match. Nous savions que ce serait un match très difficile, et j’ai conseillé aux athlètes de penser à marquer un point à la fois, et je pense qu’elles l’ont fait à chaque point.

Nous nous sommes battues, nous avons fait ce que nous pouvions, cela n’a pas suffi, mais je suis très fière d’elles. »

Sarah Melenka, de Vegreville (Alberta), a mené les Canadiennes avec 12 points, dont quatre remporté avec un blocage. Danielle Ellis et Heidi Peters ont toutes deux contribué à 11 points, la capitaine de l’équipe a réalisé deux points de service consécutifs en deuxième manche pour permettre au Canada de rester dans la course. Peters a également dominé ses services : la triple paralympienne a réussi quatre points de service contre l’équipe de Chine.

Dans la première manche, la Chine avait beaucoup d’énergie et a pris une avance de 8-3, puis de 17-9, ce qui a obligé Ban à demander des temps morts à ces deux occasions pour que l’équipe puisse se regrouper et freiner l’élan des adversaires.

Malheureusement, cela n’a pas suffi à faire renverser la vapeur, car la Chine a ajouté huit autres points contre les neuf points du Canada pour terminer la manche.

La double paralympienne Julie Kozun a évoqué les subtilités qui ont influencé le jeu d’équipe tout au long du match.

« Je pense que nous approchions de notre potentiel de jeu, mais nous n’arrivions pas à jouer notre meilleure performance », a avoué Kozun à l’issue de la défaite. « Nous n’avons pas réussi à bien recevoir le service aujourd’hui, ce qui nous a empêchées de jouer nos meilleurs jeux. Nous pouvons jouer plus vite que ce que nous avons fait aujourd’hui. »

Le Canada n’a pas réussi à prendre l’avantage dans aucune des trois manches du match, mais il a exercé une pression constante pendant les deux dernières. Le Canada a joué serré dès le début de la deuxième manche avec de solides blocages de Melenka et un redoutable service de Peters, ce qui a permis de maintenir la marque de 9-9.

Ensuite, la Chine a pris le dessus et a marqué 4 points sans riposte. Le Canada n’a pas réduit son déficit de cinq points du reste de la manche, malgré ses efforts pour remonter la pente grâce à quelques points d’attaque et s’est finalement incliné à la fin de la deuxième manche.

La troisième manche a été ponctuée d’allers-retours incessants qui ont conduit à une égalité de 15-15. La Chine a ensuite amorcé toute une série d’attaques et a réalisé une marque de 10-3 pour terminer le match.

Kozun a fait l’éloge de l’équipe adverse et a offert un peu d’espoir en vue du prochain match de l’équipe.

« La Chine est une concurrente redoutable, c’est agréable de jouer du volleyball de haut niveau avec une équipe de haut niveau, mais je pense que nous étions capables de faire mieux, mais que nous n’avons pas été en mesure de le faire aujourd’hui. »

Le Canada jouera samedi contre le Brésil, pour la médaille de bronze. L’équipe canadienne espère se racheter après avoir perdu son deuxième match préliminaire contre les brésiliennes trois manches contre une.