Série de reportages Souvenirs: David Willsie, du rugby en fauteuil roulant, fait une transition naturelle vers entraîneur
L’ancien capitaine de l’équipe nationale regarde maintenant vers Tokyo comme entraîneur adjoint
L’ancien capitaine de l’équipe nationale regarde maintenant vers Tokyo comme entraîneur adjoint
Après avoir participé à cinq Jeux paralympiques, la vedette de rugby en fauteuil roulant David Willsie a pris sa retraite après Rio en 2016. Mais il ne s’est pas éloigné longtemps – peu après il est devenu entraîneur adjoint de l’équipe nationale.
« Je commençais à tirer la langue et je devais décider après pas mal les trois derniers Jeux paralympiques si j’étais prêt à m’engager pour quatre autres années », a dit Willsie, qui était aussi joueur-entraîneur pour le Ontario Thunder. « Je faisais des cliniques ici et là et je faisais la promotion du rugby en fauteuil roulant un peu partout, donc [entraîner] c’était une progression pas mal naturelle pour moi. »
L’athlète de 52 ans a beaucoup d’expérience de leadership, ayant été capitaine de l’équipe pour les Jeux de 2004, 2008 et 2012, quelque chose dont il dit qu’il est le plus fier dans sa carrière paralympique.
« Mes coéquipiers m’ont voté capitaine et je ne pense pas qu’il y a plus gros honneur que cela – être capitaine d’Équipe Canada, dans une si bonne équipe compétitive dans laquelle vous pouviez légitimement avoir neuf ou 10 capitaines dans l’équipe. J’en ai toujours été fier. »
Willsie, qui vit à Dorchester, en Ontario, a joint l’équipe nationale en 1998 et a gagné trois médailles pendant sa carrière de joueur – deux d’argent (Athènes 2004, Londres 2012) et une de bronze (Beijing 2008). En repensant à l’ensemble de sa carrière, il dit qu’une des choses dont il se souvient le plus est les amitiés pour la vie.
« Grandissant comme athlète et étant blessé en jouant au hockey, c’était vraiment avant que l’Internet soit si populaire, donc il y avait fondamentalement beaucoup d’ignorance, spécialement de ma part. Je ne connaissais pas le parasport. J’ai découvert le rugby en fauteuil roulant et j’ai commencé à y jouer, sans même penser aux Jeux paralympiques. Simplement pratiquer un sport et en retirer, en fait, un style de vie et tout le reste, c’était pas mal fantastique. »
Juste avant que la pandémie de la COVID-19 mette un frein aux sports en mars, le Canada s’est qualifié pour les Jeux paralympiques de Tokyo de 2020 lors de la dernière qualification organisée à Richmond, en C.-B.
« Nous sommes chanceux, donc maintenant nous savons que nous y allons. il n’y a pas à s’inquiéter. Donc nous pouvons vraiment planifier un an d’avance. Ce n’est pas la situation de tout le monde et de tous les sports. »
Même si l’équipe a pu demeurer en contact par Zoom et regarder de nombreux films de matches, Willsie dit que ce n’est pas la même chose que s’entraîner et pratiquer ensembles et blague sur que cette expérience pandémique a été ennuyante.
Mais il s’est tenu occupé ces derniers mois. En dehors du rugby en fauteuil roulant, il a pu travailler à temps plein avec ses deux frères à l’entreprise de cour à bois et de construction qu’ils possèdent, quelque chose qu’il ne peut habituellement pas faire avec les engagements réguliers de la saison de rugby. Toutefois, il ajoute: « Ne nous trompons pas à ce sujet, ils [ses frères] font 90% du travail! »
Et il a aussi profité de cette occasion pour se procurer une nouvelle chienne, accueillant une labradoodle nommée Rosie dans la famille.
En pensant à Tokyo l’été prochain, Willsie ne sait pas comment seront ses premiers Jeux paralympiques comme entraîneur, mais il est certain que ce sera excitant.
« Ce sera intéressant; je ne sais vraiment pas à quoi m’attendre comme entraîneur. Je ne pense pas que ce sera si différent. Je suis certain que quelque chose se produira à laquelle je ne pense même pas, mais la bonne chose est que quand le sifflet résonnera et que nous jouerons, ce sera le même jeu, peu importe s’il y a cinq personnes ou 15 000 qui regardent. La portion du jeu, cela ne m’inquiète pas tellement, même si la compétition sera féroce.
« Ce n’est jamais ennuyant quand nous allons aux Jeux paralympiques, c’est certain. »
La série de reportages Souvenirs est un groupe de reportages complémentaire sur certains des athlètes présentés dans la Super Série paralympique Souvenirs, une série numérique en 10 épisodes présentant des moments canadiens des Jeux paralympiques de Sydney en 2000, Athènes en 2004 et Beijing en 2008. Pour obtenir plus de renseignements sur la Super Série paralympique Souvenirs, visitez: Paralympique.ca/super-serie-paralympique.
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